Chapitre I : Petite balade dans la plaine (Ardheron, Bav)

Nombre de messages : 98 Date d'inscription : 01/05/2006

Alors ça te branche la balade? vétéran va être jaloux

Moi je suis partant pour une ballade sur votre dos my lady qu'importe la jalousie du petit vétéran de toute façon...
Y a pas à chercher, le vétéran il est trop lourd pour monter sur ton dos
Moi... un p’tit humain... hop un saut par ci et nous voilà en route...par contre je ne pourrais pas grand chose si la fatigue te prends ma belle...

T'inquiètes pas pour ça

Si un petit massage à la rigueur

Mais enlève ton armure

Que vos paroles sont parfois déplacées my lady

Ben non c pour être plus léger

Me voudrais tu semblable à un libertin nu sur sa monture ?

Non ça ira tu peux t'habiller mais juste enlever la ferraille

Je t'accorde mon torse nu... et d'une pilosité infernale!! (il faut savoir ce que l'on veut my lady^^)
Dois-je remettre le peu de ferraille qui me sert d'armure?

Mouais tant pis je préfère l'armure j'ai horreur des poils en plus tu vas m'en mettre de partout

Euh pour les poils ma belle centaure... qui de nous deux est le plus poilu? c'est un comble!! lol
Passe un fin coup de brosse sur la croupe de Bavmorda, avant d'entamer un massage du cou

C’est pas pareil my dear … hum un peu plus à gauche

Est ce assez à gauche pour vous my lady?
en profite pour déborder sur le dos

Bien alors tu tentes ta chance ? ça te dérange pas de monter à cru j'espère

Oui... je tente ma chance mademoiselle... je monte sur vous à l'instant prêt pour une randonnée dans les montagnes à la plage où vous nous guiderez

Tu ne doutes de rien my dear, il faudra beaucoup plus qu'une balade pour me séduire (surtout que c'est moi qui court et toi qui te fait transporter )

Pour la ballade... sans vouloir t'offenser, je ne peux inverser les rôles... à moins d'utiliser le rêve qui nous permettrait de glisser dans une barque sur un flot de lumière lady et je suis conscient qu'une ballade ne suffirait pas à vous séduire

Fort bien
s'arrêtant à l'orée d'un bois
Bon je fais une pause tu veux bien descendre my dear

Comme tu le souhaites my lady

Alors raconte moi pourquoi un humain a voulu entrer dans un clan de centaures... à part pour nettoyer l'écurie

hmmm... j'ai consulté les annonces de clans et ce clan m'avait l'air parfait pour un début, j'ai tenté le coup, en même temps que Dirveen et on s'est lancé avec vous...
Aucun regret d'ailleurs

Aucun regret pourtant tout a l'heure tu n'avais pas l'air très satisfait de ta situation *sourire charmeur*

hhhmmm... oui mais cette ballade que tu m'offres m'ouvre beaucoup plus l'esprit sur la conception que l'on peut se donner du ... ménage

Eh bien si ça peut te rassurer je ferai attention la prochaine fois

J'installerai un magnifique paillasson à l'entrée rien qu'à ton nom par contre my lady il faudra que tu t'essuie... la queue (pas de sous entendu ni d'ambiguïtés inutiles merci^^) avant d'entrer si il a plut avant

Eh bien my dear …je pense que tu peux te douter que certaines parties de mon corps sont difficiles à atteindre pour moi

hmmm...
observe la centaurette
sans doute... mais attention lady, je suis pour le moins homme libéré, je veux bien me mettre au soins d'une si jolie pouliche, mais sans exagération
Donne une légère tape soigneusement glissée sur le postérieur de la belle

Piétine
Quelle familiarité !
se penche vers lui
Certes n'exagères pas !

Ne le prends pas si mal voyons …hmmm...
se redresse bien vite, devant la réticence de la centaure face à ce geste d'attention...
as you like my lady

Bien je pense qu'il est temps de rentrer ou Vétéran va raconter n'importe quoi

Oui il va s'imaginer des choses... tout comme Lestat a pu le faire

Se baisse un peu pour l'aider à monter
En route my dear... Et attention à tes mains

En route ma belle

le vent battait leurs cheveux, La belle galopait de plus en plus vite, contre le vent. lentement les lacets de cuir qui maintenaient sa tunique lâchèrent. Elle s'arrêta violemment et son passager vint se plaquer contre son dos

plaqué sur la tendre peau de la belle, l'humain en profite pour poser ses mains sur les épaules de la centaure tout en descendant généreusement plus bas jusque sur les hanches où il pourrait se tenir

Tentant de retenir les morceaux de cuir qui couvraient à peine sa poitrine, elle sentit les mains de Ardheron sur ses hanches
Dis My dear, quand t'auras fini j'aurai besoin d'un petit coup de main là

" Ne sommes nous pas bien au grès du vent? toi, moi, et les morceaux de cuir qui recouvrent ta poitrine? "
Puis reprenant son sérieux il rattacha la tunique apposant ses lèvres sur le cou chaud de la centaure, comme le signe qu'elle n'avait plus de gêne à ressentir
"mes mains sont elles si dérangeantes my lady? "

Elle se trouvait dans une situation inconfortable, il était seul à pouvoir rattacher ces maudites lanières. Puis elle sentit son souffle dans son cou et le contact de ses lèvres qui lui déclencha un frisson.
Hey euh bon merci.

" très bien... je n'insisterai pas..."
Il se retira du cou et repris à nouveau une position droite, légèrement blasé de cette dame qui ne savait guère ce qu'elle voulait
"il est bien facile pour une demoiselle de rejeter et de demander..."

elle repartit sans dire un mot et sans se presser, prenant le temps de réfléchir à tout ça. Enfin ils arrivèrent devant la taverne. Elle contourna le bâtiment pour ne pas rester devant la porte. Il descendit et elle remarqua son air un peu déçu. Je... Merci pour tout à l'heure, j'ai passé un bon moment
Elle se baissa et posa un baiser sur son front puis se dirigea vers l'écurie, un peu perturbée par tout ça elle avait besoin de réfléchir tranquillement

"j'ai passé un bon moment aussi"
Lorsqu'il descendit il saisit avec délicatesse la main de la centaure en réponse à son baiser sur le front, il la vit se diriger tranquillement vers l'endroit où elle allait pouvoir se reposer... il partit de l'autre coté, les idées plus que confuses. La lune éclairait le domaine et les étoiles parsemaient le ciel, en marchant il perdit son regard dans les rêves que symbolisaient les étoiles... il retourna enfin à la taverne tenir compagnie aux quelques satowa qui se tenaient encore debout

Nombre de messages : 98 Date d'inscription : 01/05/2006

Ce soir là, Bavmorda tournait de long en large dans l’écurie, ruminant cette journée. Elle pensait à cette course dans les vastes plaines et tout ça tournait dans sa tête.
Finalement oppressée par ces quatre murs elle décida d’aller marcher dans les rues. Elle s’arrêta au milieu de la ville pour observer le ciel étoilé. Elle s’appuya sur une barrière et resta à contempler la nuit.

Le feu s'était éteint dans la taverne, les ronflements des autres centaures et des invités n'aidaient en rien le jeune sorcier à trouver le sommeil... tant de choses le tracassaient, serait il possible, qu'un humain... et une centaure? il observa ses mains et sorti dehors à l'air. A quelques pas de là, Bavmorda, la centaure avec qui il avait passé une si agréable journée se tenait là, au milieu de la rue... elle avait l'air si pensive. Ils n'avaient beau pas être similaires, quelque chose dans le visage de la belle illuminait les yeux de l'humain, à un tel point qu'il en craignait d'embraser son cœur... Il s'approcha d'elle, lentement. Il se mit à contempler les étoiles avec elle, peut être que la main qu'il déposa dans le dos de la centaure était un geste trop explicite, mais qu'à cela ne tienne...

"dis moi qui es tu... réellement, toi qui vient sans le vouloir prendre mon cœur, affronter nos différences... "

Beaucoup d'autres questions trottaient dans la tête du jeune homme..., mais il ne souhaitait pas le moins du monde importuner Bavmorda avec tant de questions dont les réponse
importaient peu... ou du moins... pas pour le moment
il souhaitait plus que jamais la connaître cependant

La belle sursauta, puis se tourna vers l’humain

Ardheron ?!

Elle remarqua en elle même que c’était la première fois qu’elle l’appelait par son nom. Puis réalisant ce qu’il venait de lui dire, elle fut comme frappée. Elle ne pouvait même pas répondre.
Tout se mélangeait dans sa tête – c’est un humain, mais il te plait, mais c’est un humain, il est gentil, mais c’est un humain… et alors – Ses jambes se plièrent doucement si bien qu’elle finit par se retrouver à sa hauteur.

Tu es … sérieux ?

Complètement retournée par tout ça, elle n’avait rien pu sortir d’autre. Elle d’habitude si éloquente et si bavarde c’était comme si tout restait coincé dans sa gorge. Elle restait là plantée, incapable même de sourire pour briser cette tension.

Devant la centaure qui était au même niveau que lui, il posa sa main sur son visage, elle était si froide, pourtant une peau si douce, il n'avait que faire des races et autres choses, de ce que pouvaient penser tous ces gens autour d'eux. Il sourit, ne craignant ni d'être jugé, ni que l'on puisse la juger au sein du clan, il empêcherait ça...

" je suis sérieux Bavmorda... je veux te connaître...m'allonger le soir dans l'herbe avec toi, partager des choses, vivre, enfin, j'ai passé beaucoup de temps à ne penser qu'à l'aventure et à la fougue, je voudrais apprendre à connaître, te connaître... quelqu'un comme toi..."

il déposa un baiser sur les lèvres de la centaure, et la regarda fixement... il n'attendait pas vraiment de réponse... peut être que cela n'irait guère plus loin, mais cette envie de la connaître, il n'avait pu la contenir, il passa une main dans les cheveux de la belle, lentement, comme pour la rassurer...

Elle accueillit son baiser et se plongea dans son regard. Elle sentait la chaleur de sa main qui glissait dans ses cheveux.

Tu m’as jeté un sort n’est ce pas ?

Se fichant pas mal de la réponse, elle passa ses bras autour de son cou et s’abandonna à un baiser empreint de tendresse envers cet humain qui pénétrait lentement dans son cœur.

L'instant devenait plus que magique, comme une fine poussière d'étoiles semblait venir e déposer sur eux, porté comme dans une illusion, Il se laissa embrasser encore et fit descendre sa main sur le visage, puis le cou de la centaure, tout semblait s'emballer, mais lequel des deux cœurs tremblait le plus, vibraient ils à l'unisson... ou était ce une discordance éphémère? comme le hasard d'un rêve suscité par une attirance. Il défit lentement un lacet de cuir pour laisser libre tracé à sa main sur le corps de Bavmorda puis il reprit dans le silence de la nuit, dans un murmure

" pourquoi t'aurais je jeté un sort Bavmorda?"

puis il reprit ce baiser qui semblait vouloir s'éterniser, où cela mènerait il, la question qui revenait le plus dans sa tête, mais était elle vraiment nécessaire, n'allait il pas comme un enfant se laisser prendre au piège de la centaure, pour une nuit... des jours, d'autres nuits...

Elle se laissait envahir par toutes ces sensations étranges. Elle avait la vague impression de transgresser des règles élémentaires mais ça n’avait pas d’importance.
La fatigue de sa position commençait à la déstabiliser. Elle se redressa doucement, interrompant progressivement le contact de leurs lèvres.
Puis la centaure tendit la main vers le jeune sorcier, l’invitant à la monter.

Viens avec moi

le jeune homme se lança sur la centaure, se déposant calmement, pour ne pas encombrer Bavmorda d'avantage de courbatures. Ses jambes se frictionnèrent sur les flancs tendus de la belle, et comme si les deux ne faisaient plus qu'un Ardheron repris

"je vais et je viens avec toi Bavmorda, laissons nous nous conduire par les espaces qui ne sont pas comblés dans cette citée, allons explorer ensemble les confins de ces terres dont le sens nous échappe encore..."

Elle se dirigea vers la forêt au galop, puis ralentit pour pénétrer dans le bois. Arrivés au cœur de la foret elle s'engagea dans une clairière qui débouchait sur une magnifique cascade. Le rivage était couvert d'une épaisse mousse verdoyante et malgré l'obscurité de la nuit, l'eau courante reflétait d'une pâle lueur bleutée.

J'aime beaucoup cet endroit malgré le tumulte de l'eau c'est très calme.

Alors qu'il descendait de son dos, elle s'avança lentement dans l'eau.

Comme tu vois je fais des efforts de toilette... Viens elle n'est pas froide.

Il la regarda rentrer son corps dans l'eau, perturbant finement le court de l'eau, créant ainsi de délicates ondes. La centaure était maintenant immergée jusqu'à la poitrine, dévêtue.
Elle paraissait être une humaine sous ce nouveau jour. Admiratif devant les traits de son visage, Ardheron ôta sa fine cuirasse et se dirigea dans l'eau.
Il souhaitait plus que tout la découvrir, s'unir à elle au moins durant cet instant.

Une fois dans l'eau, il posa sa main sur la joue de Bavmorda, était ce un rêve?
La lune éclaira la clairière, sa lumière filtrée par les arbres environnants venait illuminer les deux êtres, comme si une force venait à les joindre.
L'atmosphère ondulante ne su le perturber.
Emporter par cette vague de luminosité, par le visage et le corps de la belle, il ferma les yeux, et sans qu'il n'eut rien à dire, un halo apparut autour de la centaure.
Une pluie d'étoile semblait descendre du ciel, et comme un tourbillon d'air remua toute la clairière. Les feuilles tombaient en même temps que les rayons de lumière venus de toutes parts, l'eau s'agitait, le halo grandissait jusqu'à évanouir la belle et l'humain dans un flux étincelant.

Quand le calme fut revenu, tout ne semblait plus tout à fait normal.
Ardheron rouvrit les yeux, et il admira la beauté plus flagrante de Bavmorda.
Le corps de la belle flottait maintenant dans les eaux, tout comme celui du jeune homme. .

Bavmorda, quelque peu étourdie se redressa, observant son compagnon étonnée. Elle coula soudain puis remonta vivement à la surface... Elle n'avait plus pied.
Bah sûrement un trou. Pensa t elle.
Elle nagea un peu vers le bord et effleura le sol, elle se leva mais perdit curieusement l'équilibre comme si tout son corps hippique était engourdi.

Stupéfaite, elle remonta sa jambe à la surface
Quoi... un pied?
Elle passa rapidement ses mains sur tout son corps découvrant un vide derrière elle. Elle attrapa ce pied curieux dans sa main, en découvrant la sensibilité. Puis se tournant vers l'humain:

Tu es bien un sorcier, qu'est ce que tu m'as fait?

Elle ne savait si elle devait choisir entre peur et colère. Elle s'approcha encore du bord et le niveau de l'eau baissant, elle découvrit deux jambes parfaitement humaines, elle avait beaucoup de difficultés à se tenir debout, mais restait là, dans la nuit, nue les pieds dans l'eau, découvrant ce corps qui n'était pas le sien.

Ardheron se dirigea vers le rivage, un léger sourire au coin des lèvres, devant l'innocence que semblait dégager Bavmorda. Il était quelque peu amusé par la découverte de ce nouveau corps que la belle faisait.
Tout cela lui donnait un charme encore plus fou qu'avant.

Il sortit quelques instants de l'eau, et prit dans sa besace sa toge fine de sorcier. Il s'approcha de la belle quelque peu grelottante et la couvrit avec en lui frictionnant les épaules...

Il pouvait voir un sentiment mêlé sur le visage de celle qui était quelques instants plus tôt une centaure...
Il se doutait qu'il n'était pas facile de changer d'apparence ainsi.
Il releva le visage Bavmorda.

"Il ne te faudra que peu de temps pour t’ habituer, ce n'est qu'éphémère je pense... je crois...
Je ne sais même pas si je suis réellement responsable de ce changement chez vous, ou si c'est mon cœur qui l'est"

Il retint la demoiselle qui manquait encore de perdre l'équilibre

"Cette forme te déplait peut être, excuses moi, je ne sais pas pour qui j'ai agit et si je l'ai fait en connaissance de cause... pardonnes moi Bavmorda"

Il baissa son visage préférant éviter un éventuel énervement de la jeune femme. Comme si là fut plus son erreur, que son bonheur... l'appréhension l'envahissait tout de même

Il ne savait pas, il ne savait pas si elle retrouverait sa forme. Elle sortit de l'eau et alla s'asseoir sur la mousse du rivage. Après quelques difficultés elle réussit enfin à se poser sans tomber. Cela ne servait à rien de se mettre en colère, il ne savait apparemment même pas comment cela était arrivé.
Elle essaya de détendre l'atmosphère et de se détendre par la même occasion.

Eh bien comme ça tu vas pouvoir m'emmener en ballade.
Enfin... on peut aussi essayer de trouver une solution...

Elle ne savait pas trop ni quoi faire ni quoi dire, elle enveloppa ses nouvelles jambes de ses bras, posa le menton sur ses genoux qui lui paraissaient si étranges et resta silencieuse à regarder Ardheron qui semblait aussi perdu qu'elle.

Il s'accroupit près d'elle et la regarda d'un air navré... tout ça lui échappait, pourquoi, l'avait il voulu? tout allait si vite à présent, et elle était là, maintenant si vulnérable, si fragile, comme un rare vase de porcelaine prêt à s'écrouler...
Il ne savait pas comment il devait envisager la situation, il hésita, se releva, fit quelques pas puis s'assit à coté d'elle de nouveau.

"Il y a forcément un moyen de te faire revenir à ton apparence d'avant...
Viens ne restons pas ici, pour le moment il faut te trouver des vêtements "

il ne savait pas vraiment où cela mènerait de partir maintenant, mais il ne voyait pas l'intérêt de rester infiniment ici. Puis après quelques instants de réflexion il tendit sa main à Bavmorda

"allons nous en, j'ai quelque chose à te montrer... quelque chose qui pourrait t'aider aussi..."

Elle accepta la main qu'il lui tendait, même si le fait de se lever la rendait encore plus incertaine. Enfin debout sans quelques difficultés, elle trébucha et atterrit dans ses bras, tremblante.

Je te fais confiance,.... malgré ça.

Dans une telle situation, elle n'avait pas d'autres choix. Au delà de la mousse épaisse, les pierres lui faisait mal aux pieds. Elle marchait très lentement, gênée à la fois par le fait de se retrouver sur seulement deux membres mais aussi par la dureté du sol qui agressait la plante de ses pieds.
Elle s'arrêta alors, cela suffisait.

Je... Attends je peux pas... comment vous faites pour marcher avec des trucs pareils.

s'arrêtant quelques instants pour que la jeune femme puisse se reposer, il observa le chemin qui mènerait à l'endroit voulu.
Se retournant de nouveau vers Bavmorda et voyant que ses pieds la faisaient souffrir, il l'attrapa doucement par les jambes et la pris dans ses bras...

"ça ira sûrement mieux comme ça"

il lui sourit, son regard se perdit dans le sien l'espace d'un instant.
Il reprit le petit sentier dans la nuit. Un léger vent dans la forêt soufflait, ballottant les branches.
La fatigue s'emparait quelque peu de lui, et il prit l'initiative de lui parler, pour en savoir plus sur elle...

"As tu déjà aimé, quelqu'un avant?

Elle entoura les épaules du sorcier de ses bras lorsqu'il la souleva. Une sensation étrange l'envahit, comme un instant d'intense fragilité et pourtant elle se sentait protégée, entourée par la chaleur de son corps.
Sa question si soudaine dans ce décor enchanteur, lui tira un sourire.

Alors ça... Ca c'est une question stupide...

Elle enfouit son visage dans son cou et se serra contre lui. Elle sentait l'odeur de sa peau et ressentait la force de son torse sur son sein à travers la fine toile de la robe de sorcier.
Elle se laissait lentement envahir par sa chaleur. Puis réfléchissant quelque peu à cette question, elle murmura contre sa peau.

Je ne crois pas

A la première réponse de la guerrière, il ne put s'empêcher de sourire, rougissant quelque peu.
Quand elle se serra contre lui, son cœur s'accéléra, les raisons de cet emballement lui échappaient complètement.
Il put sentir la douceur de sa peau, des pétales roses et blanches se délivraient d'arbres que l'on aurait cru venu d'un Eden, effleurant les visages...
Il donna un baiser sur son front, comme pour la conforter encore un peu plus, il aimait la savoir dans ses bras et avoir se sentiment de la protéger. Bien sur elle le pouvait elle même, mais au final ce sentiment de protéger apportait la tendresse d'une femme sur le cœur du jeune homme...
Lorsqu'elle murmura, comme un frisson le parcourut, comme si il était à la fois rassuré, de ne pas être le seul à n'avoir jamais vraiment aimé, mais affolé à l'idée de ce que son cœur pourrait lui dicter de nouveau.
Et en articulant à peine et d'une voix douce, innocente et à la fois emplie d'amertume

"je ne crois pas avoir déjà aimé non plus... j'aimerais savoir, connaître, goûter à ça..."

Ils débouchèrent enfin sur une petit prairie, une petite maison de pierres blanches se tenait là. Espérant pouvoir y trouver le livre qui fut autrefois celui d'un vieil ami... il pressa le pas.

En entrant, tout était resplendissant, si incroyable que cela eusse pu paraître, la maison semblait avoir été habitée encore hier...
Il posa la jeune fille, et commença par faire un feu, priant pour qu'elle n'attrape pas froid...

"j'espère pouvoir trouver le moyen de te faire revenir à ton état d'origine ici, mais d'abord enfiles ces vêtements, je ne voudrais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit..."

Il ouvrit une armoire et y pris quelques vêtements avant de les tendre à Bavmorda

Nombre de messages : 98 Date d'inscription : 01/05/2006

Elle prit les vêtements et alla s'asseoir sur le lit au fond de la pièce. Elle déplia les étoffes et rit.

Tu veux vraiment que je mette ça? Imagines l'état de ces vêtements si je venait à reprendre ma forme alors que je les porte. Je ne voudrai pas te rendre des lambeaux de toile.

Elle posa les habits sur le bord du lit et s'allongea, profitant de cette sensation que lui procurait la possibilité d'une telle position. Etendue sur le dos, maintenant fermée la cape de sorcier, elle observa le plafond, elle pouvait détendre son corps sans aucune contrainte. Puis elle posa ses yeux sur le jeune sorcier.

Alors, qu'est ce que tu cherches?

Elle replia ses nouvelles jambes qui s'échappèrent de la mince toile. Elle les regarda donc, les relevant vers le plafond et les remuant lentement dans des gestes inconsciemment lascifs.

C'est amusant... mais finalement c'est pas si moche, c'est presque harmonieux.

Il l'admirait jouer de ce nouveau corps, sa dernière phrase le fit sourire timidement..

harmonieux ça l'est oui...

Puis il commença à chercher dans une vieille bibliothèque en bois d'Ent. Il feuilleta les livres des minutes durant espérant trouver le sort inverse qui permettrait de redonner à la belle humaine son apparence de centaure...
Le soleil commençait à se lever et les yeux du sorcier devenaient de plus en plus lourd...
Une pile de livres s'empilait maintenant en vrac sur le sol.
Il jetait de temps en temps un coup d’œil réservé à Bavmorda, qui continuait d'observer ses nouvelles formes...
Soufflant de dépit, il jeta le dernier livre au feu, se leva et vint s'allonger à ses côtés, mais gardant une certaine distance, de peur qu'elle ne l'interprète de manière détournée...

je n'ai rien trouvé...

puis tournant la tête vers elle

j'te promets que je te sortirai là laisses moi un peu de temps et un peu de repos aussi...
Tu devrais peut être essayer ces vêtements non? en attendant...

pourquoi disait il ça, il savait qu'il préférait le contraire, la voir se découvrir ainsi ne faisait que plus chambouler son cœur, pourtant, cela était il possible... toujours trop de questions lui venaient à la tête. Comme un enfant, il prit la main de la jeune femme avant de tourner lui aussi sa tête vers le plafond

Je sais que tu fais de ton mieux, my dear.

Elle se tourna vers lui et posa sa tête sur son épaule.

Je suis sure que tu trouveras.

S'appuyant sur son coude elle se redressa, et posa ses lèvres sur les siennes, comme pour lui prouver qu'elle avait confiance en lui. Puis se laissant griser par les frissons qui l'envahissaient, elle glissa sa main sur son torse. La cape de sorcier qu'elle ne tenait plus se détacha et tomba de ses épaules, dévoilant son corps.

Lui qui aurait aimé s'emporter avec elle. Lorsqu'il sentit sa main et leurs lèvres se toucher... était il bien nécessaire de résister ? il se tourna un peu plus vers elle.

Sans poser aucune question il se pencha sur elle, un peu plus près, les parfums de leurs peaux se mélangeaient maintenant. Il aurait voulu tenter une dernière résistance, sachant que tout cela n'aurait peut être aucun lendemain, mais il se laissa submerger, comme attiré par une force invisible.

Il déposa ses lèvres sur les siennes, passant une main dans son cou,
descendant vers sa poitrine.
Il déposa un long et chaud baiser dans son cou, sa main frôla les hanches de Bavmorda.
Les caresses devenaient plus nombreuses et il s'appliquait à ce qu'elles soient des plus suaves pour la belle, elles ne pourraient pourtant égaler la douceur de sa peau.
Sa main quitta le corps enivrant et brûlant de la jeune femme, et d'un fin geste du doigt, il fit tomber des pétales semblables à celle que les arbres pleuraient dehors. Il sourit en regardant ces pétales qui semblaient ne venir de nulle part et regarda Bavmorda à nouveau

Impressionnant non? * ria t-il bêtement*

Puis son léger rire ne redevint qu'un sourire pour ne devenir que l'évanouissement de deux bouches qui se rencontrent...

Les pétales qui tombaient chatouillaient sa peau, réveillant toutes ses terminaisons nerveuses. Elle sentait ses mains agiles et fortes qui glissaient sur son corps lui tirant des soupirs qui se répandaient dans la pièce et l'emplissaient de leur désir.

Elle découvrait les délicieux picotements que ses caresses lui prodiguait. Sa tendresse dissipait toute crainte face à ce nouveau corps.
La jeune "femme" accueillait ses baisers avec d'avantage de gourmandise et lorsque la main du jeune homme se posa sur la peau fine de sa cuisse, elle frémit, à la fois curieuse et hésitante devant le chemin qu'elle prendrait ensuite.

Elle se pressa d'avantage contre lui et son regard rencontra le sien. Troublée par ce moment elle ferma rapidement les yeux pour cacher sa fragilité et s'abandonna à ses caresses malgré une certaine appréhension.

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