La gros livre rouge, sur la table...

Alquäloth entra dans la bibliothèque de Satowa, plongée dans la pénombre. A cette heure-là, elle était déserte, c'était prévisible. Tout le monde était réuni à la taverne, hormis les retardataires qui étaient encore à tuer du montre dans la forêt de Barla, ou quelque part ailleurs.

Elle avait pris cette décision depuis qu'on l'avait nommée sous-chef de Satowa, cet évènement l'avait pas mal remuée, mais elle s'en était accomodée. Elle mûrissait, grandissait à présent, de plus en plus d'évènements allaient marquer sa simple vie. Cette promotion était le premier. Et elle ne voulait pas garder ces souvenirs d'années révolues et de décennies à venir simplement dans sa tête.

En effet, elle évoluait à présent. Son corps grandissait, elle devenait plus forte, plus dure aussi. Elle vieillissait aussi mentalement, voyait et devinait des choses dont elle se fichait auparavant. Et ça, ça lui fait mal. Elle ne voulait grandir qu'en physique, pour pouvoir plus facilement tuer ses opposants et pour qu'on arrête de bondir lorsqu'elle annonçait qu'elle était une guerrière en voyant son corps frêle.

Elle ne voulait pas devenir adulte, se mêler aux soucis du monde et en faire partie, elle aurait voulu juste rester un petit bout de femme dans sa tête et simplement atteindre un mètre soixante-cinq...

Alquäloth soupira. Elle déposa ses armes et sa couronne blanche sur un ratelier près de la porte. Elle marcha jusqu'à la cheminée, se pencha sur l'âtre noirci et forma au bout de ses doigts une mince boule de feu qu'elle déposa sur les bûches de bois, qui s'enflamèrent aussitôt, en diffusant une chaude lumière.

Puis, son sac de toile sur l'épaule, elle se dirigea vers une table ronde et s'assit sur la chaise de bois dur. Elle tira vers elle un morceau de chandelle qu'elle alluma comme elle avait enflamé la cheminée.
Enfin, elle sortit de son sac une plume, un petit pot d'encre noire et un gros livre relié de rouge, aux pages encore vierge.
Trempant la plume dans l'encrier, elle commença à écrire, sur la deuxième de couverture :

" Les surprises de la vie lui sont essentielles, bonnes ou mauvaises, sans elles, on ne pourrait pas avancer. Lorsqu'on apprend une bonne nouvelle, on est heureux, on marche droit et plus facilement. Quand on apprend une mauvaise nouvelle, on tombe pour ensuite mieux se relever, et on n'en sort que plus fort. Il y aura toujours une bonne surprise pour nous aider à refaire surface après une mauvaise, et toujours une mauvaise pour nous enfoncer un peu plus lorsqu'on vient d'en assimiler une bonne. Le tout est de ne pas se noyer dessous, sous les bonnes comme sous les mauvaises."

Son livre commençait ici. Elle tourna la deuxième de couverture pour découvrir la première page vierge. Elle continua donc sur sa lancée en écrivant un titre :

" A propos de Valinor.

Je suis née à Valinor, il y a à présent cent trente années, six mois et cinquante-six jours. Valinor est l'endroit où résident les dieux des Elfes, les valars en langue commune. C'est un endroit sacré, où les pelouses sont éternellement vertes, les arbres et les fleurs ne meurent jamais, et le chant des oiseaux y est impérissable. Personne ne peut y faire du mal, car Valinor est un endoit de repos et de vie éternelle, aucun être maléfique ne peut y poser les pieds.
Il y a bien longtemps, lorsque le monde était encore plat, Valinor était ouvert à tous les Elfes. Il fallait simplement sortir des Terres du Milieu et naviguer sur la grande Mer Extérieure pour trouver le pays des Valars.

Mais bientôt, Valinor du faire face aux attaques de Melkor, un Valar déchu, qui pouvait toutefois marcher sur Valinor sans risque, étant donné de ce qu'il était réellement. Les Valars coupèrent alors totalement Valinor des terres du Milieu en créeant les Îles Enchantées qu'ils placèrent devant leur pays. Les Îles enchantées sont un endroit d'où on ne peut réchapper : quiconque les aperçoit ne peux qu'accoster dessus et s'endormir dans un
profond sommeil.
Les changements de ce monde approchèrent, et notre terre devint ronde. A présent, Valinor n'est accessible qu'aux Elfes empruntant la Voie Droite, l'ancienne route qui mène jusqu'à Valinor et qui s'élève dans les étoiles. Mais sa nostalgie demeure dans le coeur des Elfes."

Alquäloth prit le temps de relire la première page, puis retrempa sa plume dans l'encre, tourna le feuillet et poursuivit :

" Vous avez sûrement déjà entendu parler des elfes Arwen et Galadriel, de la Guerre des Anneaux et du maléfique Sauron, mais ceci est une toute autre histoire. J'en fais simplement mention pour nous situer dans le temps par rapport à leurs histoires : ma naissance eut lieu très longtemps après, une trentaine de générations plus tard. Et il ne reste plus personne en Terres de Sarwyen, rebaptisée ainsi après la transformation du monde, qui est vu ces temps oubliés.

Or donc, je suis née à Valinor, bien après les changements du monde, car mes parents, mes grands-parents et bon nombre de leurs aïeuls étaient toujours restés là-bas, où bien s'étaient rendus en terres du milieu puis étaient revenus à Valinor, du temps où cela était encore possible.

J'étais vue comme une grande Dame des Elfes, prédestinée à un avenir croûlant sous les diamants et les joyaux de part mon sang et ma lignée, engendrant ensuite de grands seigneurs Elfes. Mais le destin en voulut autrement et me plaça bientôt une épée entre les mains, et à peine ma main toucha-t-elle la poignée de la lame, je sentis naître quelque chose d'indescriptible en moi, et décidai de me consacrer à la guerre et au maniement des armes.

On m'apprit alors de la sorcellerie et des incantations, et on m'initia au tir à l'arc, pour essayer d'éteindre ce feu qui brûlait en moi, mais les stratagèmes de ma famille pour me faire oublier les sabres et les épées ne faisaient qu'attiser ce feu.

J'avais un cousin du nom du Feredir, le chasseur, nommé ainsi car c'était un rôdeur hors-pair. Seul lui approuvait mon goût pour la guerre et il m'apprit le maniement de l'épée. D'après lui, j'excellai dans ce domaine. Mes séances d'entraînement étaient secrètes, mais un jour, mes parents l'apprirent. Pour eux, ce fut le déshonneur et la honte. Ils ne voulait pas d'une fille guerrière. Ils choisirent donc de me bannir de Valinor.

Ils demandèrent aux meilleurs charpentiers de Valinor de me construire un bâteau dans lequel je pourrai me rendre en Terres de sarwyen par la Voie Droite, un bâteau qui repousserait la magie des Îles Enchantées pour que j'arrive saine et sauve sur les rivages de Sarwyen.

Le navire était magnifique, il représentait un cygne d'un blanc éclatant, ses flancs étaient taillés comme des ailes repliées et sa proue était sculptée comme un cou et une tête de cygne. On avait serti une pépite d'or pour chaque oeil.

J'avais à l'époque 74 ans.

Je ne regrettais rien de mon départ de Valinor, mais la seule blessure que je ressentis fut aussi la pire, car je devais quitter mon cousin Feredir. Il me remit un coffre clouté, en me demandant de l'ouvrir lorsque je serai dans le besoin. Je lui promis ceci, et embarqua.
Longtemps, j'ai navigué, je n'avais pas besoin de diriger le bateau car il trouvait tout seul le chemin à suivre, et au bout de quelques mois, j'aperçu une terre à l'horizon.

Bien sûr, comme vous vous en doutez, ces terres portaient le nom de Sarwyen, et le rivage où j'accostai faisait parti d'un petit domaine du nom d'Elfiro..."

" Je restai quelques temps sur ces terres peuplées d'Elfes.
On m'avais dit qu'en Sarwyen, on trouvait toutes sortes de créatures, des Saurus, des centaures, des Orcs, rejetons de la race que créa jadis Melkor, des nains, des Humains aussi...

Ainsi, lorsque je débarqua sur ces terres habitées uniquement par des Elfes, je crus que mon bateau m'avait ramené à Valinor. Mais je sus aussitôt qu'il n'en étais rien.
Dans l'air, on ne sentait plus la pureté de mon pays...Je devais alors abandonner l'illusion que je serai toute ma vie en sécurité en Valinor l'Inaccessible, car j'étais à présent dans le monde réel.

Mon séjour à Elfiro ne dura pas très longtemps, le temps d'affiner mes techniques d'escrime. Puis je fus prête à me rendre sur les Grandes Terres de Kedrok.
Là-bas, je découvris le mystère de races qui m'étaient jusqu'alors étrangères, je suivi un entraînement qui m'était prédestiné : l'entraînement des guerriers.

Mais un jour, mon instructeur me prit à part, et me dit :

- Alquäloth, tu devient une forte guerrière, mais pour entrer véritablement dans notre grande classe, il faut que tu passe l'épreuve finale.

Intriguée, je lui répondis :

- Quelle est-elle, cette épreuve ?

- Jusqu'alors, tu n'a tué que des monstres, mais tu n'a jamais eut réellement de sang d'hommes sur les mains. L'épreuve finale consiste à tuer une personne, n'importe qui, du moment qu'il ne soit pas sans défense ou blessé. Tu devras provoquer en duel un individu avec qui tu as déjà eu des griefs, me rapporter sa tête pour prouver la mort de celui-ci. Va, à présent. Ne reviens pas me voir sans la tête promise.

Ceci me fit un choc : je n'avais jamais tué personne, mais je me savais obligée de le faire un jour où l'autre. Alors, je partis à la recherche d'un ennemi, quelqu'un oeuvrant pour le mal.
En Kedrok pullullait les assassins de ce genre, ceux qui tuaient les innocents sans défense.
Il ne fut pas bien dur d'en trouver un. C'était un humain sorcier.

Il se montrait habile et puissant au combat, savait même manier le bâton au corps à corps. J'avais visé trop haut pour mon expérience, et lorsque je lui eut infligé autant de blessures qu'il ne m'en avait faites, une boule de feu vint me cueillir en plein ventre.

Quelle douleur !
J'étais brûlée de l'intérieur.
Je volais dans un endroit vide, sans limites ni couleur. J'ignorais où j'étais, ce que j'étais.
On m'enterra dans un cimetière dans un coin de Kedrok.
Personne ici ne me connaissait.
J'étais oubliée. Inconnue."

Alquäloth serra les dents. Ce souvenir était encore trop flou et étrange. C'était comme si elle avait rêvé ce qui s'était passé. sauf que cela, ça c'était passé en vrai.
Elle but une gorgée de sa bière, posée à côté d'elle.

"Tout tournait autour de moi, je ne suis pas restée longtemps sous terre, mais ces quelques jours me parurent aussi longs qu'une éternité.
Je voyais tout le passé, tout ce qui avait été, tout tournait au-dessus de moi. Mes yeux étaient grands ouverts, mais je ne voyais que les images qui flottaient dans mon esprit.

Et un jour, je me réveillait, le jour où bon nombre de Sarwyenniens venait honorer les morts du cimetière de Kedrok.
La terre qui me recouvrait se souleva, et disparut dans les airs.
Une volute de fumée grise et impénétrable s'éleva de ma tombe, et les personnes venues fleurire les croix de leurs ancêtres virent cette fumée se dissiper.

Ils aperçurent une silhouette frêle qui se dessinait a l'intérieur, et lorsque la fumée disparut complètement, ils reconnurent la jeune fille aux cheveux violets qu'ils avaient vu passer dans un corbillard devant leur portes closes.
Les mains croisées sur sa poitrine, elle s'élevait dans les airs, et l'on s'aperçut que la terre sous elle s'était refermée comme si l'emplacement de la tombe était vierge.

Son visage était vide de toute émotion, ses prunelles couleur de nuit regardaient un par un les villageois présents.

Mais de crainte ils détournènent leur regard, et ils ne la virent plus.

Je retombai au sol, n'ayant qu'une idée en tête.

Je franchis en courant la grille du cimetière.

Arpentant auberges et forêts, je me renseignai pendant quelques semaines avant de retrouver enfin la trace de celui qui m'expédia sous terre.
Et un soir, je l'aperçus enfin.
Il devait se sentir pourchassé, car il courait comme un animal traqué.
Un sourire éclot sur mon visage sale, je l'interpellais et lui décocha une boule de feu en pleine poitrine.

Le combat ne dura pas longtemps car la soif de vengeance m'animait.

Et enfin, il tomba face contre terre.
Je posai un pied sur son dos, et, renversant la tête en arrière, hurla un cri de guerre, triomphant et vengeur.
Puis, je portai un seul coup, mortel et rapide, qui lui trancha net la tête.
Il était déjà mort, il n'y eut donc pas de sang, mais ce fut un carnage de moëlle éclatée, de débris d'os, de copeaux d'artère carrotide et de morceaux de peau.
Une odeur âcre se répandit dans la clairière du combat.

J'attrappai par les cheveux et sans hésitation la tête du sorcier, la cala sous mon bras, et, plaçant mon épée sanglante sous la gorge tranchée de l'humain, comtempla un instant cette vision qui me réjouit dans la rivière la plus proche.

La gros livre rouge, sur la table... Avatsyfariatd6

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Puis je partis en direction de Kedrok, retrouver Terial, mon instructeur.
Mais ma traque m'avait mené plus loin que je le pensai du centre de la région, et chaque jour que je marchai, j'entendai sur mon passage les cris d'enfants et de femmes qui se barricadaient dans leur maison, les provocations des hommes qui portaient la main à leur épée...car ma vue inspirait à chacun l'horreur de la chasseresse, avec la tête du sorcier en putréfaction sous mon bras, l'odeur fétide qui s'en exhalait, le sang caillé qui recouvrait mes vêtements, mes cheveux et mon fourreau...

Aussi après un interminable jour de marche, je rentrais la tête dans mon sac, ne supportant plus sa vue.
Alors que je me laissais aller au sommeil, une voix dans ma tête m'interpella :

- Eh quoi, Alquäloth ! Tu veux donc dormir, te reposer pour reprendre ta marche demain ? Mais demain, lorsque tu verras les gens fuire à ta seule vue, crois-tu que tu pourras le supporter ? Crois-tu que tu arriveras à ignorer chaque personne qui te crachera au visage durant les longs mois de marche qu'il te restent à parcourir ? Tu ferais mieux d'en finir avec ceci dès maintenant, car ton calvaire est loin d'être terminé.

Mais une autre voix s'interposa :

- Guerrière ! Où est passé ton honneur ? Tu ne peux pas mettre ainsi fin à tes jours, malheureuse ! Avance la tête haute, et ignore ceux qui te fuient !
- Ignorer ? Mais comment peux-tu ignorer ceux qui ont peur de toi, et te voit comme une tueuse folle, sale, lépreuse et perdue ? Car c'est ce que tu es, Alquäloth. Et bien des lieues te séparent de l'île de Kedrok.

Alors, je sortit mon épée de mon fourreau sale, m'en perça et attendit la mort.
Mais ce ne fut pas la fin, car, après avoir vu défiler la nuit et percer les premiers rayons du soleil derrière les collines, j'entendis le galop d'un cheval, et vit une lueur blanche et éblouissante s'approcher de moi.
C'était une jeune femme, si belle et lumineuse que je cru voir un ange. Ou peut-être un Valar.

La gros livre rouge, sur la table... 2691ck9

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C'était une prêtresse elfique. Elle me soigna, et ce fut pour moi le début d'une nouvelle vie..."

Alquäloth ébaucha le portrait de Caroline, puis modela de son pinceau les formes du visage, ajouta quelques petits détails supplémentaires, puis elle ombra son oeuvre, et attendit qu'elle sèche en buvant à même le goulot de la bouteille de bière. Elle trempa sa plume dans l'encre, tourna la page du livre et continua d'écrire.

" Les années que je passai dans le repaire Satowaien m'apportèrent bonheur et amitié. J'étais réellement heureuse d'avoir enfin un clan, une famille, mon existence se stabilisa, un rythme de vie s'imposa, et j'excellai de plus en plus dans l'art de la guerre.
Les douces années coulèrent, le temps ne semblait pas avoir d'emprise su moi. je ne changeai pas. J'étais heureuse comme jamais. Tous les matins avant de partir pour une journée de chasse, je passai à la Taverne Satowaienne boire une bière, et tous les soirs en rentrant au bercail, j'y retrouvais le clan au ( presque ! ) complet, pour parler un peu et surtout, boire et rire.

Une petite vie rythmée s'était instaurée, calme et tranquille, régulière. Je vis passer Kedrok et ses grenouilles ( mes proies préférées ! ) puis le château de Barla, qui me semblait immmense et terrible, avec ses couloirs rempli de gardes féroces, sa bibliothèque et sa tour ont l'ont trouvait des archers et des hallebardiers par grappe entières, ses hall où patrouillaient des démons aux cornes violettes, des assassins terribles et d'autres tueurs de la secte " Sanguinaire "... Sans oublier les souterrains fangeux truffés de plantes carnivores !

Enfin, lorsque je vins à bout du château, c'est Barla que je dû affronter.
Barla, et ses griffons royaux féroces, ses diggers aux pinces autant tranchantes que mon épée...

Satowa aussi évolua beaucoup. Je vis naître et disparaître bon nombre de sections, Satowa Academy, Satowa Chiron, Satowa Ixion...Finalement, Vétéran Centaure ( chef de Satowa ) décida de regrouper toutes les sections, ainsi nous étions encore plus soudés.
Le clan 'était pas beaucoup peuplé quand j'arrivais.
Je vais tracer ci-dessous l'arbre hiérarchique, tel que je m'en souviens, du clan à mon arrivée.

Chucky
( chef )
Centaure, Guerrier

Vétéran Centaure ** Bavmorda
(sous-chef ) ** ( sous-chef )
Centaure, Guerrier ** Centauresse, Guerrière

Caroline la Lumineuse *** Jade, *** Knight
Elfe, Prêtresse *** Saurus, Prêtre ** Centaure, Guerrier

Ardheron ** Uriel ** Aravis la Vaillante **ArchangeLunaire** Alquäloth
Humain Sorcier** Centaure Guerrier** Elfe Guerrière **Elfe Prêtresse** Elfe Guerrière

Je ne suis pas sûre de l'exactitude de cet arbre, mais c'est toujours un
aperçu. A présent, Chucky, Bavmorda, Knight, Ardheron, Uriel et ArchangeLunaire ne font plus parti de ce clan. Certains l'ont quitté de plein gré, d'autres n'ont pas survécu aux assauts de la vie, cette tueuse.

Puis d'autres sont venus remplacer les personnes parties. Vétéran a été nommé chef, il l'est toujours, deux autres personnes, Faucon FineLame et SylEwan, sont arrivés, peut après, un certain Alcor fit son entrée, puis d'autres encore dont j'ai oublié le nom...
Depuis peu, Caroline, FauconFineLame, Syl Ewan et moi-même avons été nommés sous-chef, rôle qui m'enchanta. Mais le destin voulut encore ne fois de plus s'en mêler, et me détourna de cet endroit dans lequel je connaissai bonheur et amour. "

» L'ombre d'un livre.
» Que pensez-vous de l'entré de perso de gros level a Satowa ?