Satowa
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Tout sur le clan Satowa de la nouvelle aire pacifique de SarWyen
 
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 Le détachement... tellement douloureux

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Aravis

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MessageSujet: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptyDim 21 Oct - 22:08

"Tu ne m'auras pas si facilement sale monstre !"

L'épée fendit l'air pour atterrir sur le museau du rat-soldat qui se mit à hurler de douleur. La guerrière en profita pour reconmmencer la manoeuvre. Mais, elle sentit une douleur vive dans le bas de sa jambe. Un scorpion l'avait attaquer en traitre par derrière. Voyant le rat prendre la fuite, elle se retourna pour régler le cas de l'autre bête.

"Tu tiens vraiment à mourir ? Soit, si c'est ce que tu désires."

Elle brandit son arme pour éviter la seconde piqûre qui lui était destiné. L'elfe sauta au dessus du scorpion pour se retrouver derrière et lui donna un seul coup d'épée qui fut fatal. Aravis s'écroula sur le sol et ferma les yeux un instant. Puis, elle se mit à fouiller son sac pour essayer d'y trouver un anti-poison pour le venin du scorpion. Luminus lui tendit le flacon.

"Merci Lum. Je ne savais plus si il en restait."

Elle porta le flacon à ses lèvres et but son contenu. Aravis sentit son corps se raidir. Les effets du remède lui étaient difficiles à supporter. Elle ne pouvait s'empêcher de grimacer.

"Je crois que nous ne resterons pas ici. Je n'aurai pas la force de combattre si nous rencontrons une autre de ses créatures."

L'elfe se leva péniblement, en prenant appui sur un mur. Elle se dirigea lentement vers la sortie et quitta Barla capitale pour se rendre vers la forêt. Le soleil avait déjà laisser place aux étoiles et à la lune.

"Nous n'irons pas à l'auberge cette nuit. Je préfère rentrer."

Le petit singe acquiesça vivement et vint s'installer sur l'épaule de sa maîtresse. Aravis se dirigea vers un chemin quel avait emprunter au moins une centaine de fois, sinon plus. Elle monta des collines, contourna quelques rivières et traversa plusieurs forêts. Après quelques heures de marche, elle se retrouva devant l'entrée... de Satowa. La vérité la frappa. La guerrière avait momentanément oublié. Elle resta figée, sans sourciller. Aravis se sentit totalement ridicule et ne sachant que faire, elle décida tout de même d'entrée. La grande porte lui sembla impossible à ouvrir. Elle tira de toutes ses forces et finit par l'entrouvrir assez pour lui permettre de se faufiler à l'intérieur. La place principale était vide. C'était la première fois que l'elfe revenait après les adieux à l'église de Barla. Elle promena son regard d'un côté à l'autre et plusieurs souvenirs refirent surface. Son coeur se mit à battre violemment, à un point que cela en devint douloureux. Mais elle se refusa à verser une quelconque larme.

"Nous allons dormir à la belle étoile. Je ne veux pas m'endormir dans mon ancienne demeure en croyant voir les autres demain à mon réveil. C'est déjà assez difficile en ce moment."

Aravis décida de se mettre près de la demeure de Vétéran. Elle ne voyait pas de meilleur endroit où dormir. Elle s'allongea et Luminus vint se mettre sur son ventre.

"Je ne crois pas qu'ils m'en voudront d'être venu passer la nuit ici. De toute façon, ils ne doivent plus vraiment venir très souvent. Je ne me sens pas prête à rejoindre un autre clan. J'ai besoin de temps pour me retrouver. Je me sens comme un chien errant dont la seule envie est de mordre.

Aravis s'endormit en pensant à l'un des moments les plus heureux qu'elle avait vécu avec les membres du clan : l'élection de Syl, Faucon, Caroline et Alquäloth en tant que sous-chef du clan par Vétéran. Elle s'adressa à Luminus tout en fixant le ciel.

"Alquäloth qui était venu me chercher, grâce à toi Lum. Vétéran qui me pardonnait d'être parti précipitemment sans rien dire. Blade qui était venu fêter avec nous. Faucon, toujours aussi joyeuse.. aider par les boissons fortes. Syl jouant de la musique de son violon sur lequel Caroline m'entraina sur la piste pour danser... Les invités... tous les autres qui..."

Le sommeil prit le dessus sur les paroles de l'elfe qui s'endormit. Luminus dormait déjà depuis un bon moment, trop fatigué pour entendre les dires de sa maîtresse.


[hrp]Il n'y a aucune obligation de répondre, ni de ne pas répondre. Vous ferez comme vous le sentez Wink. Moi, c'est ce que j'ai fait Smile.[/hrp]
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SYL EWAN eau dormante

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MessageSujet: Re: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptyDim 28 Oct - 21:05

http://www.sarwyen.net/sw_frame.php?target=http%3A%2F%2Fwww.sarwyen.net%2F%2Fmyperso.php%3F

L'heure du deuil... Satowa... Faucon... Ma famille éparpillée aux quatre vents... Mon amour noyée... Il n'y a plus rien...

Le corps et l'esprit du sorcier centaure avaient retrouvé leur unité mais il subsistait une déchirure qu'il convenait de colmater, de panser et de soigner avec patience.
Il s'était levé après plusieurs jours de sommeil. Paradoxal pour quelqu'un qui vient de passer d'interminables mois dans le coma !
Ses premiers pas, il les avait fait aux abords du pigeonnier où Vétéran avait demandé qu'il soit installé.
Et puis la faim avait commencé à le tirailler... Il vivait cette expérience avec joie et en savourait chaque instant... Retrouver la faim était quelque chose d'agréable finalement... Rien que pour se sentir simplement vivant...
Au début, il avait trouvé des restes dans les greniers des maisons, un jambon fumé par ci, des lentilles séchées par là... Il mangeait selon son appétit et n'avait pas trop d'effort à fournir dans cette période de convalescence. Toutefois, s'introduire chez ses amis comme un voleur le mettait particulièrement mal à l’aise.
Petit à petit, il se sentait plus fort et l’envie de remettre la « mécanique » en bon état de marche se faisait pressante.
Un matin, il alla chercher des outils dans une remise et se mit à travailler.
Il commença par le jardin de Caroline dont les simples requéraient le plus d’attention. Avec force, courage et douceur aussi, il plongeait ses mains dans la terre. Laissait respirer les plantes médicinales, cueillait les légumes, récoltait les graines.
Peu à peu, le sol se régénérait et transmettait son énergie au centaure devenu paysan. Depuis son retour à la vie, il avait laissé de côté les arcanes… Plus rien ne justifiait l’utilisation de la magie… Seule comptait cette terre porteuse de vie et l’amour que SYL EWAN lui donnait.
Le travail commençait à l’aube et se terminait au crépuscule avec la chaleur de plats lentement mijotés… Qui sait ?... L’odeur de la bonne chair attirerait peut-être les Satowa, ici, chez eux ?...

Pas un mot pour expliquer le monde… Juste le silence, la paix… Prendre soin de la vie… Tout simplement…
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Caroline
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MessageSujet: Re: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptyVen 9 Nov - 19:10

La prêtresse avait quitté l'auberge à l'aube. Bien que ce soit dans cette bâtisse qu'elle résidait depuis la dissolution de son clan elle ne se sentait pas chez elle. C'était un hôtel, pas sa maison, la ville était dépourvue de charme, des gens qu'elle ne connaissait pas la bousculaient dans les ruelles. Elle avait l'impression d'être ballottée dans un univers étranger, de vivre la vie de quelqu'un d'autre.

Ses anciens compagnons lui manquaient. Même si elle avait régulièrement des nouvelles d'eux, elle ne les voyait que rarement et maintenant qu'elle en était privée, elle se rendait compte que leur contact, la chaleur des moments passés ensemble, tous ces précieux petits instants lui étaient nécessaires, presque vitaux.


Elle avait donc décidé de partir, le plus tôt possible, pour retourner là où elle se sentait vraiment vivre, vraiment elle, chez les Satowas.

Le cheval même qui l'avait emporté loin de ce lieu l'y ramènerait. Durant le long trajet, elle eut tout lieux de réfléchir.


Elle était demeurée seule depuis la fin de son clan. Non que les propositions aient manqué ! Seulement elle n'avait pu se résoudre à en rejoindre un autre. Lequel aurait pu remplacer Satowa ? Quels meilleurs compagnons pouvait-elle espérer trouver que ceux qui étaient resté à ses côtés, unis jusqu'à la fin ?


Le soleil était à son zénith lorsqu’elle arriva devant la porte du domaine. Elle paraissait encore plus imposante que dans ses souvenirs mais elle s’ouvrit très facilement.

La ville ne semblait pas avoir été abandonnée, elle était juste vide. Les battants de l’entrée de la taverne grinçaient sinistrement, claquaient par moment à cause du vent. Elle les poussa et entra. La grande salle autrefois si chaleureuse était froide et poussiéreuse. Elle n’y demeura pas longtemps. Sa maison. Il fallait qu’elle s’y rende, qu’elle la revoie. Elle y passerait sans doute la nuit.


Les bâtisses bordant le chemin qui menait à la clairière avait les volets clos. Les jardins, autrefois luxuriants, étaient désormais envahis par des herbes folles, qui gagnaient même les façades.

Dans quel état retrouverait-elle sa demeure ?


Elle arriva enfin à destination. Les volets étaient poussés, l’une des fenêtres était même entrouverte, les rideaux ondulants paresseusement au grès de la brise. Etrange.

Elle poussa la porte qui n’était pas fermées à clé, s’attendant à tomber sur un intrus mais ne trouva personne. Le lit était recouvert d’une fine couche de poussière mais le reste de la maison était très propre. Encore plus étrange.

Un regard par la fenêtre de sa chambre.


« Oh ! »


La terre avait apparemment été bêchée il y a peu, de jeunes légumes poussaient, gorgés de soleil, et les plantes médicinales croissaient, taillées de près.

Un mouvement près d’une rangée de magnifiques fleurs jaunes. Une grande silhouette. Un centaure portant un panier. Il s’approchait de la fenêtre.


Elle se précipita dehors et se retrouva presque face à l’inconnu qui contournait la maison.


« Syl !!! »


Elle s’arrêta à quelques pas de lui, dévisageant le centaure qui les avait quitté. Mort.


« Mais tu es en vie ?

-De toute évidence oui, murmura-t-il, un sourire au coin des lèvres. »


Elle ne savait comment réagir. Oh et puis zut !


Elle se précipita dans les bras du centaure, envoyant au passage valdinguer les paniers.


« C’est bon de te revoir, ajouta-t-elle tout en l’étreignant. »


Dernière édition par le Dim 11 Nov - 23:12, édité 2 fois
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Kayra

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MessageSujet: Re: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptySam 10 Nov - 3:36

Les Terres argentées, ne sont plus ce qu’elles étaient …

Une vague de souvenir m’immerge pendant que je marche dans le sous-bois, en ce début de soirée, j’ai entendu le vent me parler, j’ai vu mon Etoile me montrer une direction si gracieuse, elle à l’air de tendre une de ses branches au-delà de cette forêt, bien plus loin …

Ce chemin, je le connais, je l’ai déjà fait il y a plusieurs lunes..
Ecoutant les divers sons de la nature, mes pas se font droits, sûrs et volontaire.
J’ai délibérément enlever mes bottes juste pour sentir les vibrations rageuse et en même temps apaisante de la Terre.

A mesure que je m’enfonce dans les bois devenant sombre, je repense aux anciens, Ils sont lassent de courir après des fantômes, alors ils sont parti explorer d’autre lieux …
La sensation que j’éprouvais lorsque je me trouvais face au Temple du Baron m’était douce et réconfortante, maintenant qu’il est parti, cet étrange réconfort semble avoir prit la poudre d’escampettes, pourtant, sa présence reste imprégnée dans les murs de pierres.

Le doux son d’une cascade, me replonge dans ma traversée, je peux même sentir quelques gouttes d’eau se déposé sur mon épaule.
Une autre se pose sur le lobe de mon oreille, avec toute ma considération, je la laisse piailler, elle est taquine, et semble prise d’un bien être qui se propage à tout être dans les parages.

Un petit réconfort jonché au milieux de tous ces arbres, les un plus haute que les autres, des beaux, des biscornus et tous ont leur place au centre de ce lieu.
Je ressens la colline, encore quelques heures de marches, et j’aurai atteint les plaines verdoyantes jonchées derrière la première valée.

Le temps passe et mes empreintes s’effacent dans les sillages de la verdure.
Je me suis à peine reposée, j’ai hâte d’arriver..
J’ai entendu au milieu de la foule que Les Satowa ne sont plus, j’ai désespérément essayé de détourner cette imminente dissociation.
Je refuse à croire tant que je ne l’aurai pas vu …

L’espérance et la tempérance, l’indifférence, toute ces émotions sont disparate et hétérogènes, je ne comprends pourtant pas cet intérêt, est-ce Blade ?
Je crois en fait, que c’est l’affection qu’avait Le Baron à ce clan qui me fait penser…
Il les respectait, beaucoup d’estime, et je récuse de voir s’écrouler les Satowa, mais là, c’est l’attachement qui parle, celui qui me lie au Baron.

Si je me laissais allé, une larme coulerait et se fraierait un chemin sur ma joue pour aller terminer sa course au sol nourricier.

Oh, et puis zut, j’ai le droit de pleurer …

Toujours en marchant, du revers de la main je m’essuie la joue, je suis presque arrivé …
Rien ne semble avoir changé depuis que j’ai foulé ces plaines, je crois même entendre les sabots des Centaures battre le sol, faisant ainsi vibrer l’herbe sous mes pied, je fais alors un tour d’horizon, mais rien ne bouge point âme qui vive..
Enfin, pour l’instant …

Serais-ce alors un tour de mon esprit ou peut-être bien une vision mais qu’elle vienne du passé ou de l’avenir, je suis incapable de le discerner.
En cet instant, cela n’a pas d’importance …

Continuant mon chemin, j’arrives enfin proche des portes du campement des Satowa, une odeur appétissante me chatouille les narines…

C’est pas possible tout mais pas une vision ou une hallucination d’odeur si alléchante !!!

Je vois déjà dans ma tête toutes sortes de plats préparés, ce qui d’ailleurs me tire un gargouillement de mon estomac..
Sur le chemin, je n’ai même pas pensé à ramassé quelques victuailles pour faire passé la faim.. Trop absorbée par le passé, j’ai omis l’avenir et mon bien-être …

Prudemment, je m’avance le pas léger il me semble la reconnaître un âtre qui sert, le feu appel, quelqu’un est encore ici …

Une musique s’amuse à jouer une petite symphonie dans une partie de ma fantaisie..
A mesure que je m’avance et ose faire encore marcher mes pieds, la musique devient plus forte, je l’entends plus nettement …
Encore plus forte …

Devant mon regard étonné je vois un Centaure s’affairer, il prépare à manger, il attends des gens..
Si surprise par ce qui m’entoure, que je n’ose piper mot, je reste muette devant ce qui dans ma tête ne pouvais plus exister, Mais que mon esprit voulais pas croire.

Ils sont encore là ?! …
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SYL EWAN eau dormante

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MessageSujet: Re: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptyMar 13 Nov - 17:03

SYL EWAN n'est plus ce jeune centaure égocentrique, vindicatif et orgueilleux que les Satowa ont connu il y a plus de huit ans. Aujourd'hui, il est dans la force de l'âge. Forgé par les épreuves, il porte la barbe, ses longs cheveux noirs attachés négligemment en queue de cheval par un cordon de cuir trahissent quelques fils d'argent, son visage montre les marques d'une indéniable maturité et son regard est emprunt d'une indéfinissable sagesse. Ses habits sont simples: une épaisse chemise de lin écrue un peu tâchée par le travail. Il y a juste cette épaisse écharpe de laines grises qui semble incongrue par ce temps d'automne plutôt clément...

Il a refait la remise et le bois vermoulu qu'il a remplacé sert désormais à chauffer de quoi se nourrir derrière la demeure de Caroline, aux abords du jardin de simples où il travaille depuis son retour sur les terres de Satowa. Quelques topinambours... Un pigeon... Des pommes... Voilà le repas qui l'attend aujourd'hui. Le centaure est parfaitement dédié à son ouvrage. Ses pensées autrefois vagabondes se sont affermies; il éprouve à présent une grande allégresse dans le labeur, à ressentir la fatigue dans son corps, à simplement voir pousser un plan de sauge... Il n'attend plus rien d'autre que cette paix, que cette sérénité à laquelle il s'adonne bien volontiers et qui, d'instants en instants, le régénère.

Une ombre pâle vient aux frontières de son champ de vision... Il relève la tête... Laisse choir de surprise le panier qu'il portait. La belle elfe aux cheveux de jais est dans ses bras, contre son coeur...


Caroline...

Ses lèvres bougent avec difficulté et ne laissent échapper qu'un murmure. Paradoxalement, alors que sa bouche trouve tant de difficultés à s'ouvrir, ce sont ses bras qui se referment et se serrent autour du corps menu de la prêtresse. La gorge du centaure se noue, sa respiration se coupe, la pression monte dans tout son être et explose dans un sanglot libérateur qui ne semble pas vouloir prendre fin.

Lentement, l'étreinte se desserre et l'ancien sous chef de Satowa regarde son amie.

Tu es toujours aussi belle, Caroline... Comment vas-tu?

Il jette un coup d'oeil alentour, à la maison, au jardin.

Je... Je me suis permis de...

Du revers du bras, il sèche ses larmes et sourit, le visage illuminé de joie.

Tu as faim? Tu manges avec moi? Nous avons plein de choses à nous dire!... Installe-toi!... Je rajoute un couvert!

Un peu honteux.

Euh... Après tout tu es chez toi...

Les mots si difficiles, à présent se bousculent. Cela fait tellement longtemps qu'il n'a pas parlé; le flot de ses paroles est presque intarissable.
SYL EWAN fait volte face, dissimulant quelques instants la présence de l'elfe au yeux de l'humaine qui vient d'arriver, comme par une étrange conjonction, sur les lieux.
Elle semble fatiguée par un long voyage et paraît éberluée à sa vue.


Hé bien!... Remettez-vous! Je ne suis pas un fantôme!

Son regard se fait pétillant.


Je me nomme SYL EWAN eau dormante et je porte bien mal mon nom.

Il écarte sa masse équine, laissant apercevoir la prêtresse.

Et voici Caroline, qui au contraire, mérite d'être surnommée « la lumineuse ».
Soyez la bienvenue sur les terres du clan Satowa.
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Kayra

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MessageSujet: Re: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptyVen 16 Nov - 1:53

Ainsi, tout ce qui avais été dit, lors de mon bref passage dans la Taverne d’Antika, n’étais pas tout à fait exact.
L’Etoile m’a bien montré un chemin, et c’est ici sur les Terres de Satowa qu’elle m’a dirigé.
Je pensais que trop d’Espoir m’avait gagné, et que parvenue dans leur Terres, tout serait mort.
Et la contradiction de mon sentiment m’avait décidé de venir vérifier par moi-même.

Je n’ai pas eu tort, lorsque la voûte Céleste parle, je l’écoute attentivement, elle ne se trompe pas, elle raconte juste que l’espérance apporte bien des miracles.
La Volonté d’un être disparu, à fait que tout ceci se réalise.

Me voilà face à deux personnes que je n’ai jamais rencontré, et pourtant elles apportent une étrange sérénité en ces lieux.
D’ailleurs, je me sens presque de trop, des retrouvailles et des Etreintes qui ne me concerne guère.
Je suis prête à faire demi-tour pour les laisser vivre et raconter ce qu’ils ont vécu pendant ce laps de temps, ce long moment ou tout à été abandonné.
Ou leurs convictions ont failli mourir, ou leur cœur était blessé.

Un vide qu’on tente de combler, une disparition qui leurs ont tordu les entrailles, jusqu’à ne plus pouvoir verser de larmes.
Jusqu’à ce qu’ils acceptent ce nouveau chemin.
La Blessure et le recommencement, tout ceci, ils l’ont vécu, et ils tentent de reconstruire ce qui a été brisé.
Ils peuvent y arriver.

Gentiment je sors de mon hébétude, grâce aux paroles du Centaure.
Je leur souris alors poliment.

« Veuillez me pardonner cette intrusion, mais bien trop de choses se sont dites, et par moi-même j’ai voulu voir.

Je me nomme Kayra, prêtresse des Constellations, je suis venue ici il y a déjà quelques lunes, sans pouvoir achever ce que j’étais venu rechercher.
Mais peu importe, je suis bien heureuse de voir que tout reprends vie ici … »


Je ne sais que dire de plus, alors je les regarde le visage éclairé par leur sincérité.

« Bon eh bien, je crois que je vais vous laissez, vous devez avoir énormément à parler, je ne veux point m’incruster.
Je suis heureuse de voir que les Etoiles ne se sont point trompées, Tout va revivre ici. »


« Et Merci … »

Sans vraiment attendre de réponse de leur part, je me prépare à partir, faisant demi-tour..
Je jette un regard émerveillé sur la pureté de cette Nature qui gentiment renaît elle aussi..
Le cœur qui se fait plus léger aux senteurs diverses qui s’éparpille à nouveau ici et pour longtemps je l’espère…
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Aravis

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MessageSujet: Re: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptyVen 16 Nov - 23:38

Ce matin là, le soleil ayant montrer le bout de son nez, ainsi que tout le reste, le petit singe se réveilla dans un éclat de lumière qui lui fit fermer les yeux. Il prit son temps et les réouvrit, l'un après l'autre. Puis, la chose faite, Luminus se mit à observer les alentours. L'endroit lui semblait désert. Il décida de se rendre près d'Aravis pour ne pas y penser. L'elfe ne bougeait pas.

Luminus commença à s'inquiéter. Ce n'était pas dans les habitudes de sa maîtresse de faire la grâce matinée, elle qui chassait habituellement son gibier avant la venue des premiers rayons. Il s'approcha d'elle et regarda son visage. Son teint pâle et sa respiration lente ne le rasssurèrent pas. Il posa sa patte sur la paume de sa main et sentit une chaleur insupportable. Une fièvre aussi chaude que les flammes de l'enfer avait pris place dans le corps d'Aravis.

Aucun doute, sa maîtresse était mal en point. Mais pourquoi ? Ne lui avait-il pas donner le flacon contre le venin du scorpion ? Il commença a fouiller dans le sac de voyage. Aravis gardait les flacons pour pouvoir les remplir par la suite. Il finit par trouver celui qu'il lui avait donné. Le singe se mit une patte sur la tête et son visage présenta une expression de stupéfaction.

Dans la noirceur de la grotte, il avait confondu la potion des poisons mortels avec celle des blessures mineures. Comment avait-il pu commettre cette erreur. Maintenant, il était trop tard pour utiliser cette potion. Le venin s'était sûrement répendu dans tout son sang et seul une incantation était en mesure de l'extraire. Luminus se mit à sauter dans tous les sens. Où trouver une personne étant capable de le faire ? Satowa ressemblait à une ville fantôme.

À ce moment, Aravis se mit à trembler. Elle se battait, mais le venin l'affaiblissait de plus en plus. Luminus décida, à contre coeur, de laisser l'elfe pour essayer de trouver de l'aide. Il courut comme une poule sans tête, cherchant dans les moindres recoins, entrant dans les maisons par les fenêtres. Après des heures de recherche, une odeur agréable lui parvint à ses narines. Non, il devait réver. Pourtant, cette odeur était bien réelle. Ne voulant pas avoir de faux espoir, il hésita. Mais, il repensa à Aravis et se dit qu'il était préférable qu'il se dirige vers la source de cette arôme.

Luminus fonça tel une flèche et s'arrêta net tout d'un coup. Syl et Caroline était en compagnie d'une personne qu'il n'avait jamais rencontrer auparavant. Qu'importe, Syl et Caroline était là et ce n'était pas le fruit de son imagination ! Il courut et se jetta sur Caroline. Il poussa des cris énervants et bondit sur le dos de Syl. Il se mit à sauter plusieurs fois et revint sur le sol. Syl et Caroline avait-il compris ? Il s'éloigna un peu et se retourna pour voir s'il le suivait...
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Caroline
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MessageSujet: Re: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptyDim 18 Nov - 21:42

Syl a du mal à trouver les mots, l'émotion qui serre la gorge de la prêtresse doit avoir la même emprise sur lui.
Elle souris devant son embarra.


"Euh... Après tout tu es chez toi..."

Ces mots sont tellement doux à entendre... Chez moi ! Oui je suis chez elle et je suis heureuse que tu ai pris soin de mon petit coin de paradis Syl, j'aurais eu beaucoup de peine à le retrouver délabré.

L 'elfette n'a pas le temps de lui répondre, il s'adresse maintenant à une humaine qu'elle n'avait pas encore remarquée.
Elle semble gênée de se retrouver au milieu de leur retrouvailles, la prêtresse la comprends et lui sourit gentiment.
En fait le sourire ne quitte plus ses lèvres depuis son retour, c'est tellement bon !
Elle respire à pleins poumons cette odeur si famillière, les senteurs de son jardin se mêlant à celles de la forêt et à celles, lointaines, de la plaine où se plaisaient à galoper les centaures. L'arôme qui s'élève de la marmite de Syl est prometteur. Elle ignorait tout des talents culinaires de Syl.

Il l'étonnera toujours.

L'humaine s'éloigne, l'elfette hésite à la ratrapper. Pourquoi ne partagerait-elle pas leur repas ?
En ce jour de retrouvailles, elle répugnait à laisser quelqu'un seul.

C'est décidé, elle se lève. En plus une prêtresse, comme elle, les sujets de discussion ne manqueront pas. Et elle semble si heureuse de revoir vivre ce lieu. Ele ne peut pas partir ansi.

Néanmoins, à peine a-t-elle fait un pas qu'une boule de poil vient la percuter avant de se précipiter sur Syl en poussant de petits cris stridents.
Ce singe...


"Luminus ! Qu'est-ce qu'il fait là ?"

Le petit singe repart aussi vite qu'l est arrivé, continuant à crier. Il s'arrête quelques mètres plus loin et se retourne vers eux.

"Syl, viens, suivons-le, je crois qu'il est arrivé quelque chose à Aravis."

Je me retourne vers l'humaine qui contemple elle aussi la scène, immobile."Si vous voulez bien nous attendre, j'aurais plaisir à partager notre repas avec vous."

Sans attendre de réponse, les cris de Luminus se faisant de plus en plus pressants, l'elfette s'élance derrière lui.
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SYL EWAN eau dormante

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MessageSujet: Re: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptyJeu 22 Nov - 22:14

LUMINUS! Arrête!!! Je t'ai déjà dis de ne pas me grimper dessus comme ça!!

Luminus?...

ARAVIS!

Aravis est ici, Caro!

La joie commence à illuminer son visage tanné par le labeur et les années.

Et puis il perçoit Caroline et pressent son inquiétude... Luminus semble vouloir leur montrer quelque chose!...

Et s'il était arrivé quelque chose au chef?!?

Instinctivement, l'ancien cartomancien s'apprête à plonger sa main dans la poche contre son coeur mais se ravise...


NON! Plus de ça!

Aiguillonné par son amie qui lui demande de la suivre, le corps massif du centaure se met en branle tel une machine de guerre prête à tout abattre sur son passage. Mais une petite voix vient chuchoter dans sa tête...

« Je me nomme Kayra, prêtresse des Constellations »

Il se retourne brusquement vers l'humaine!

Tu es prêtresse?!? Viens! Vous ne serez peut-être pas trop de deux! Une amie très chère est probablement en danger!

SYL EWAN se met à courir dans la direction qu'a emprunté le petit singe!

Les cheveux, lourds de sueur et de poussière, se mettent à voler.
Les muscles, désormais aguerris, se tendent et se détendent.
Le coeur pulse puissamment.
Les poumons se gonflent de larges volumes d'air.
Les sabots frappent le sol de façon cadencée, faisant voler alentour des touffes d'herbe et de terre.

Le rythme s'impose!
De plus en plus vite, de plus en plus fort!
La sensation se fait grisante!
Le temps semble se replier sur lui-même...
Tout le corps du centaure se tend vers l'avant, électrique...

Prouesse!


BONNERIN!!!!


Il cri!

La graine de la chair s'éveille en lui tandis qu'il vie l'extase de l'accélération!

Dans un bruit de tonnerre et dans une clameur d'exaltation, il cavalcade et fait demi-tour!
A la hauteur des deux jeunes femmes, il s'arrête et leur tend le bras.


Montez!
Et accrochez-vous du mieux que vous le pourrez!

Bientôt, le paysage défile à toute vitesse, les trois silhouettes dansent entre les arbres!
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Kayra

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MessageSujet: Re: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptyDim 9 Déc - 4:20

Un sourire en guise de souvenir, encore une fois, la force et la reconnaissance du Baron se distille dans mes actions.
Satowa reprends vie, au fil du temps, ils sauront faire revivre cette imminente réalité.

Ce n’est plus qu’espoir, mais réalité.

Le cadre reprend ses couleurs initiales, le cœur en émoi, je suis prête à repartir en mon campement.
Un pas, j’entame ma retraite, sereinement.

Soudainement, un petit animal coupe ma route, une détresse naissante se fait ressentir …
Interloquée, je reste un bref moment la bouche entrouverte, je suis du regard la boule de poil qui fonce tout droit vers le Centaure.

Il le nomme même Luminus …

Et ensuite les choses s’enchaînent à une vitesse incroyable, la perception de l’inquiétude et du tourment, puis la vigueur du Centaure.

La Prêtresse qui abordais le visage de la chaleur en m’invitant à me joindre à eux deux se change et se pare d’une anxiété décuplée.

L’émotion grandissante bercée par leur retrouvaille se défile, laissant le consternement s’approvisionner de l’angoisse…

Un geste brusque de SYL me fait presque précéder ses intentions …
Dans la brume qui s’amuse à livrer l’enchevêtrement, je l’entends, ils peuvent avoir besoin de mon aide !

Le temps de la réflexion, et le Centaure prend son envol tout droit vers la direction que lui montre le petit singe …
Une masse impressionnante met sa mécanique en route, il va prendre trop de distance par rapport à nous, alors je me mets à courir pour ne pas laisser la distance trop nous éloigner.

Et soudain, les sabots qui heurtent le sol, il revient sur ses pas.
Un ouragan de souffle, m’emporte, de ses bras, la puissance fait rage, il nous tire Caroline et moi sur son dos.

Un, deux … Ca résonne …

Si vite, il galope, l’assurance transparaît à mesure qu’il avance, comment décrire ce qu’au fond de moi je ressens …
J’écoute, j’entends, il frappe le sol, et son cœur s’harmonise avec ses évidences.

Les secousses elles ne me sont presque imperceptible, je ne me tiens presque pas, le vent semble me soutenir, l’eau qui a recouvert de rosée les feuilles basses des arbres brille, une goutte tombe sur mon épaule, elle veille …

L’odeur de Terre qui émane des cheveux de SYL me transporte loin dans ce temple …
Aucune crainte, tout ce passera bien …
Je lève la tête en direction du ciel, la chaleur de mon Etoile se répercute dans ma chair.

Nous y arriveront bientôt …

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Boadicea

Boadicea


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MessageSujet: Re: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptyDim 6 Jan - 2:19

De la vie.
De la passion.
La vibration de la peur, l'exaltation de la course.
C'est ça, peut-être ?
Peut-être...

Je flottais...
Je flotte tous le temps, maintenant.
Je flotte dans les brumes du rêve, dans les limbes où rôdent les morts qui n'ont pas gagné le droit de partir pour de vrai.
Je ne trouve rien qui me pousse, ni dans un sens ni dans l'autre, retenue malgré-moi par les liens des souvenirs, entraînée par mon propre poids inerte, je reste immobile sur la pente de l'inéluctable et du définitif.
En attente...

Alors ce doit être la vie et la passion, et la peur.
Je les vois, si l'on peut dire, je les sens, c'est plus correct, ils se hâtent, le grand centaure, les deux femmes sur son dos et la petite bête, et je sens qu'il exulte malgré son anxiété, qu'il vit, violemment, intensément, et c'est ça, c'est sûrement ça qui m'a attirée ici...

Je gis sur ma dalle de pierre, les yeux fermés.
Mais je cours aux côtés du grand centaure, je n'ai pas sa puissance, mais je n'ai pas non plus son poids alors je soutiens le train sans peine, surtout que je suis... morte, immatérielle... un rève, une pensée, un espoir...
quelque chose d'impalpable...
Je suis, et même, je souris à leurs souffle haletant, à leur coeur affollé, à tous trois, tous quatre, le petit coeur du singe bat comme des ailes d'oiseau.
Je souris, et même, je m'approche, tellement près, à les toucher, si j'étais de chair.
Ils ne me voient pas, comment le pourraient-ils...
Ils ne me voient pas, mais ils peuvent me sentir.
Il peut me sentir à présent.
Bien mieux qu'avant, alors que je me glisse dans sa chair à lui...
Que j'ajoute à son souffle vivant mon rêve de morte, mon rêve de vie...
Que j'ajoute la force qui dort dans ma chair abandonnée, la vivacité d'un sang qui ne coule plus, qui enrage de ne plus couler, qui s'exalte de couler dans le sien, plus fort, plus vite...

Il peut m'entendre aussi, alors que je chuchote dans son esprit, il peut voir mon sourire sauvage et triomphant comme je vis de sa vie bouillonnante, et que je brûle en lui toutes mes forces impatientes...

Cours, Eau Dormante...
File comme le vent...


Et je ris, comme le vent me fouette les cheveux, ses cheveux, je ris sur ma dalle froide, vivante, enfin, vivante...
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SYL EWAN eau dormante

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MessageSujet: Re: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptyMer 5 Mar - 0:06

L'esprit est là... Avide de vie... Il coure avec le centaure, il se grise comme lui du pouvoir de Bonnerin. Ensemble ils rient!...
Sur son dos, l'humaine s'accroche... Caroline semble étrangement légère...
Et dans son cœur, dans sa tête dans son corps, cette présence!...
Pas de questions!... Il n'a plus ressenti une telle fusion avec un autre être depuis bien longtemps!...
Toutes les sensations semblent se vivre au ralenti pour l'étrange équipage. Pourtant, chaque pas de cette incroyable course, chaque sabot frappant le sol marque et répercute en eux et sur leur parcours l'écho de la force émanant de la graine de la chair.
Encore un pas de plus, le sol tremble!
Encore un pas de plus, des branches viennent frapper le torse du centaure de plein fouet!
Encore un pas de plus, Il avance! Toujours!
Tel une tornade que rien n'arrête, il avance, réduit la distance, se moque du temps!...
Son écharpe est arrachée!...
Il coure!...
Gorge en avant!...

Une grotte! C'est ici!

Aravis! Chef!

Son corps saigne... Son cou, son coeur...

Luminus semble hystérique...

Un bruit de tempête lorsqu'il s'engouffre à l'intérieur!

Pas de douleur! Pas encore!

Il s'arrête... Le corps de la guerrière elfe est là... Son teint est pâle, ses yeux clos... Pourvu qu'il ne soit pas trop tard!

Un genou au sol, puis un second...

Qui que tu sois... Ta présence en moi... Merci...

A-t-il simplement parlé?

Aller maintenant... J'ai fais ce que je pouvais faire... Laissez moi me reposer maintenant...

Ses forces l'abandonnent... Seule une présence... Un rire... Un bouillonnement de vie...

Cours, Eau Dormante...
File comme le vent...
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Aravis

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MessageSujet: Re: Le détachement... tellement douloureux   Le détachement... tellement douloureux EmptyJeu 13 Mar - 2:59

Je me sens bizarre... Je ... Je n'avais pas à bouger. Ni même parler...

Que ne fut pas ça surprise lorsque Aravis se rendit compte qu'elle n'était pas en mesure de se lever, même son petit doigt refusait d'obéir. Mais que s'était-il passé ? Elle sentit une chaleur insupportable et ne voyait pas pourquoi le soleil rayonnait aussi fort. Elle finit par comprendre que son corps était la source de cette chaleur.

Je ne comprend pas ce qui se passe. Que m'arrive-t-il ?

D'un coup, sa respiration devint plus difficile qu'elle ne l'était déjà. L'elfe sentit son corps trembloter. Elle finit par saisir. Luminus, le pauvre, c'était trompé de fiole. En parlant de lui, elle essaya de se tourner pour le voir, mais n'y arriva pas.

Ho Lum ! Tu n'avais pas le courage de rester parce que tu te sentais coupable, sinon tu serais sur mon ventre ou je sentirais ta patte sur mon bras. Je ne t'en veux pas. J'aurai tellement voulu que tu sois prêt de moi en ce moment.

Aravis laissa quelques larmes s'échapper de ses yeux. Elle ne redoutait pas la mort. Mais elle regrettait de se retrouver seule. Elle regrettait son attitude qu'elle avait adopter dernièrement, depuis que Caroline l'avait sauver de la noyade. Elle s'en voulait de n'avoir jamais pu lui dire pardon. Elle désirait le crier à tous qu'elle était désolé d'avoir agit aussi mal. Sa respiration devint plus bruyante. L'air lui manquait. Elle ressentit une grande fatigue et ses paupières se fermèrent, doucement.

Pardon... Je n'ai plus la force de tenir. De toute façon, nulle ne viendra cette fois...

L'elfe s'apprêtait à se laisser emporter par la mort lorsqu'elle eut l'impression que la terre se mit à bouger. Très peu au début, puis en augmentant par la suite. Sa forte fièvre la fit délirer.

Serait-ce l'enfer qui m'attend ? Le cavalier des ténèbres vient me chercher. Soit, je le mérite.


Puis, la guerrière décida d'ouvrir quand même les yeux une dernière fois. Une ombre se tenait au dessus d'elle et elle ne réussit pas à la distinguer. Ses yeux se remplirent de terreur. Non, il lui fallait se battre. Elle devait se concentrer pour empêcher cet être malfaisant de s'en prendre à elle. Elle mit tous les efforts pour prendre une première respiration. Puis une deuxième. Mais elle ne savait pas combien de temps elle tiendrait.

[hrp]Bon, j'ai essayé de pondre quelque chose. Je sais, ça peut être un peu boiteux, mais j'avais envie de délirer Razz[/hrp]
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