Et elle s'en est allée.

Alquäloth rentra dans la Taverne, non pas pour prendre sa bière quotidienne, ni pour manger un morceau avant de partir chasser, car il était bien trop tôt.
Le Tavernier n'avait encore servi personne, le soleil n'avait même pas pointé le bout de son nez et une morne grisaille matinale s'étendait sur le domaine satowaien.
Alquäloth savait ce qu'elle avait à faire. Le tavernier n'était pas présent dans la pièce. Un coup de chance pour l'elfe qui se dirigea résolumment vers le comptoir. Elle décoinça de sa ceinture la lettre rédigée au cours de la nuit, qu'elle posa sur le bois râpé par tant de coups d'assiettes et de chopes. Sa main tremblait lorsqu'elle accomplissait ce geste, elle prit alors une profonde inspiration et tourna les talons.

Approchez-vous du velin taché d'une encre noire, sur le comptoir...et lisez donc ce qu'il y est écrit.

' Bonjour à tous, mes très chers Satowaiens.
Le soleil vient à peine de se lever, et déjà toi, chasseur ou enchanteur aguerri, vient de pénétrer dans la Taverne et de trouver cette lettre.
Lorsque tu la liras, je serais déjà loin.
Je suis partie de cette cité aux aurores, pour diverses raisons.
Ne vous en voulez surtout pas, ce n'est pas de votre faute. Ni de la faute de personne.
En ce moment, j'étais déchirée. Ce merveilleux clan qu'est Satowa me paraissait moins attrayant ces temps derniers. Il fut toujours un hâvre de paix et de tranquilité pour mon esprit troublé.
Si je choisis ce moment pour vous laisser, c'est que le clan est en pleine apogée, les nouvelles recrues affluent, ainsi mon départ passera plus inaperçu dans cette foule d'évènements.
Une des raisons parmi d'autres pour lesquelles je vous quitte, est que satowa, si merveilleux et familial est-il, comportait beaucoup trop d'alliances qui à mon goût, sont juste un nom dans une liste, sans vraiment de liens spécifiques avec Satowa. Ceci, je ne vous le reproche pas, mais je n'ai jamais apprécié de devoir choisir parmi les personnes que je désirait combattre ou pas. Certaines de ces personnes, se proclamant haut et fort "pour le bien " ne sont en fait que des tueurs se masquant derrière un karma "bon".
Autre raison, je me suis, bizarrement, liée d'amitié avec certains des Ithryns Luin, les anciens Hellequins de la Mesnie. Or, Satowa les combat. Et cela me fait mal, car je suis prise entre deux feux.
Mais ces deux raisons ne sont que des exemples.
Je ne pense plus revenir, j'aurai trop honte de me présenter devant vous avec du sang sur les mains, sang que vous auriez défendu.

Mes amis de toujours, mes frères et soeurs d'armes et de coeur, mon premier clan qui me fit découvrir le bonheur de ces Terres, je vous le dit dès maintenant, sur papier car mon courage, si apte à trancher la tête d'un ennemi, a des limites et ne sais pas comment dire à quelqu'un ces simples mots : Je vous aime.
Alors je vous l'écrit, car je suis une lâche, je ne vous oublierai jamais, et je vous porte dans mon coeur, tous autant que vous êtes.
Je vous aime, Satowaiens.

Je t'aime Caroline, grande prêtresse qui me fit découvrir le clan Satowa, la première personne que je connus réellement en Sarwyen.
Je t'aime, Vétéran, fier chef et "tonton", ta bonne humeur est un plus remarquable pour l'avancée de ce clan.
Je vous aime, Syl Ewan et Faucon Fine Lame, un centaure et un elfe d'un caractère merveilleux, d'excellents amis, et de plus, sous chefs ô combien téméraires.
Je t'aime, tout Satowa, mon clan, le seul et l'unique.

Au revoir.
Alquäloth. '

Elle claqua la porte de la taverne derrière elle.
Une mèche violette se prit dans les charnières, se détacha et tomba à terre.
Pendant un instant, elle fut tentée de revenir sur ses pas, de foutre au feu cette abomination de lettre d'au revoir, mais elle résista et s'en fut en courant.
Les grandes portes de la cité se refermèrent derrière elle.
Elle ne se retourna pas, de peur de ne plus pouvoir partir.
Bientôt, le clan se réveillerait, alors ils trouveraient sa lettre.

On ne devait plus la revoir de sitôt.

Faucon s'était levée tôt, voire pas couchée en fait, absorbée qu'elle était dans divers travaux. Le premier passage obligé, la taverne, histoire d'avaler quelque chose qui la ferat tenir la journée. Les lieux étaient vide, ce qui n'était pas un problème étant donné qu'elle avait accès direct à la cave.

Faucon vit un papier sur le comptoir. Elle s'approcha, pensant que quelqu'un l'avait oublié la veille. Mais en lisant la première phrase, elle compris que ce n'était pas le cas, et sa main trembla légèrement en se saisissant du message qu'elle lut avec empressement.

Alqua s'en va?!? ça lui fit un drôle de choc, elle relut le message, n'y croyant pas...

Citation :: liée d'amitié avec certains des Ithryns Luin, les anciens Hellequins de la Mesnie. Or, Satowa les combat

étrange, l'elfe pensait que le clan des Ithryn était neutre et que les Satowa avait pour politique de ne pas les attaquer sans raisons...

Citation :: Je vous aime, Syl Ewan et Faucon Fine Lame, un centaure et un elfe d'un caractère merveilleux, d'excellents amis, et de plus, sous chefs ô combien téméraire

Comment ça un elfe? se dit elle, un rire s'étouffant dans sa gorge serrée.

Ainsi elle était partie... Seul les liens du coeur nous retenait ensemble, et si elle ne souhaitait plus rester... Mais c'était si soudain et elle se demanda si elle en avait parlé à quelqu'un, bien qu'elle en doutait. Elle reposa la lettre la où elle l'avait trouvée et murmura pour elle même en revenant vers la porte

" Bonne route petite soeur, quelle qu'elle soit. Que les bonnes ondes te protègent et guident tes pas là où tu trouveras joie et protection... Ta présence nous manquera... "

Le coeur serré, une larme bataillant pour sortir s'étioler sur sa joue palie, elle alla rapidement prévenir Vétéran de cette nouvelle

[hrp] bye petit cygne, continue a t'amuser, j'espère qu'on repapotera quand meme un de ses 4 et que tu ne vas pas faire une croix définitive sur ton passé ici. Et si tu ramène pas tes fesses de temps en temps sur le mini, ba j'irai te chercher jusque chez les Ithryn! tongue

[/hrp]

Knux descendait les escaliers, son arc sous le bras, il allait bientôt partir pour la Capitale de Barla, la longue distance à parcourir pour y parvenir le contraignait à se lever plus tôt chaque matin, lorsqu'il arriva dans la taverne qui était vide, il remarqua un papier posé sur une table, il se dirigea vers le papier et le pris, il le lut attentivement et le reposa immédiatement.

"Ca c'est bête..."

Il regarda la porte et vit qu'elle était ouverte, apparament quelqu'un avait déjà lu la lettre, il regarda par terre et vit un petit objet violet, il le ramassa et en regardant de plus près, reconnut une mèche de cheveux, il la posa sur une table et partit, il sortit et courut vers Barla Capitale le coeur serré.

[hrp]Salut à toi et bonne chance avec ton prochain clan, j'espère que tu repassera sur le forum ^^.[/hrp]

Caroline entra dans la taverne, surprise de la trouver vide. Un lettre était posée sur une des tables. Elle s'en approcha et saisit doucement le papier entre ses doigts. Doucement car déjà elle pressentait une triste nouvelle...
Au fur et à mesure de sa lecture, sa gorge se nouait, ses yeux s'embuaient. Alqua, son amie, sa protégée, celle qu'elle considérait comme une petite soeur s'en était allée, comme ça, sans rien dire, laissant juste cette lettre.
C'est à ce moment qu'elle comprit le sens de la phrase "On ne se rends compte de l'attachement qu'on a pour une personne que lorsqu'elle nous quitte". Elle se rendait compte maintenant qu'elle avait besoin de sa petite elfe guerrière qu'elle avait guidée jusqu'ici et qu'elle avait vu grandir, devenir un peu plus forte chaque jour. Elle se laissa tomber sur une chaise et laissa couler ses larmes, incapable de les retenir...
Elle n'en revenait pas, elle n'avait rien vu venir... Alqualoth était heureuse ici, elle venait même d'être promue sous-chef... Elle semblait à son apogée dans le clan...
Elle relut encore une fois la lettre, y cherchant de plus amples explications, des regrets, n'importe quoi. Elle savait qu'il avait manqué une chose à Alqualoth et bien qu'elle ignora la nature exacte de cette chose, elle espérait de tout coeur qu'elle la trouverait, ailleurs.
Malgré sa tristesse, elle ne lui en voulait pas. Elle avait fait son choix et elle l'acceptait, déçue tout de même que l'elfette n'ait pu trouver le bonheur parmis eux ell espérait qu'Alqualoth le trouverait. Elle murmura, comme un prière adressée à son amie " Prends bien garde à toi Alqua. Je serais toujours là, je ne veux pas rompre tout contact, tu sauras toujours où me trouver si besoin est."
Son regard se posa sur les dernières phrase d'Alqua et elle dit, plus fort cette fois "Moi aussi je t'aime"

Elle se leva brusquement, les larmes roulant encore sur ses joues, elle voulait partir, aller oublier son chagrin loin d'ici, mais son regard se posa sur la mèche de cheveux. Elle la ramassa délicatement et préleva trois brins violets qu'elle enferma dans un écrin de cristal. Une fine chaîne d'argent s'y ajouta et elle passa autour de son cou son nouveau pendentif avant de sortir en courant de la taverne.

(HRP: de toute façpn nous on se verra irl^^ mais t'as intérêt de venir souvent sur le tchat ! Continue bien ton aventure sur les terres de Sarwyen)

Aravis décida de se rendre à la taverne avant d'aller se détendre dans l'herbe douce. Luminus était rester à la maison, dormant comme le petit singe qu'il est. Lorsqu'elle arriva, elle vit Caroline sortir en courant. Elle sentit une grande tristesse en la voyant, sans raison. Aravis regarda la porte de la taverne entrouverte. Elle avança, lentement. Le vent semblait chanter un air mélancolique. Lorsqu'elle arriva près de la porte, Aravis hésita avant de la franchir, puis, avança. Elle regarda dans la salle. Il n'y avait personne. Mais qu'est-ce qui avait bien pu perturber Caroline à ce point. Aravis finit par voir qu'il y avait quelque chose sur l'une des tables et se dirigea vers elle. Elle reconnu la forme de l'objet et commença à lire la lettre. Ses yeux s'agrandir au fur et à mesure de sa lecture.

Non...Non...

Lorsqu'elle eut finit de lire la lettre, Aravis la reposa et frappa ses mains sur la table. Elle ne le croyait pas, puis finit par se rendre à l'évidence. Une larme essaya de s'échapper de ses yeux, mais Aravis l'en empêcha. Elle sortit de la taverne, la main sur son épée et la brandit près du lac. Aravis ne voulait pas montrer sa peine. Elle respectait le choix d'Alquäloth, mais cette lettre lui donnait un coup blessant, tel un fouet sur le corps. Elle se mit a frapper dans le vide avec son épée, se battant contre des démons invisibles. Puis, l'épée sembla trop lourde, se rapprochant du sol. Aravis finit par se retrouver à genoux, les mains sur le visage, cachant les larmes qu'elle n'avait pu retenir plus longtemps.

"Je n'ai même pas eu le temps de te remercier pour ce que tu as fait pour moi, pour le soutien que tu m'as donné lorsque j'étais en difficulté. Je ne comprend pas vraiment pourquoi tu es partie, mais tu vas me manquer. Que le ciel te protège dans ta nouvelle voix."

Aravis resta là, sur le sol, pleurant pendant de longues minutes, sans pouvoir faire autrement...

(hrp : Ne t'inquiète pas pour Aravis, elle s'en remettra. Tu vas nous manquer, on a vécu de beaux moments ensemble. J'espère que tu t'amuseras toujours autant dans ton nouveau clan. Prends soin de toi . J'espère peut-être te croiser sur le tchat de temps en temps quand même, les fois où je viendrais .)

Les pas d'Alquäloth avait délibéremment refusé de la laisser s'éloigner. Elle luttait pour arriver à s'arracher de cette vision de réconfort qu'étaient les murs d'enceintes de Satowa, mais c'était pour elle comme s'arracher le coeur pour le jeter dans un fossé.

Le vent lui apportait le murmure de lamentations et de pleurs.
Les portes de la cité s'ouvrirent brusquement, laissant apparaître une Aravis éplorée.
La jeune elfe eut soudain peur. Peur de ne pouvoir plus partir, de vivre toujours dans l'angoisse, le coeur serré par ce départ prématuré.
Aravis aussi, elle l'aimait tant, cette guerrière aguerrie mais qui dissimulait un lourd passé...
Elle se cacha derrière un tronc d'arbre à la lisière de la forêt.
Elle s'y agenouilla, et ne put retenir ses larmes.
Elle pleura silencieusement la perte de ce à quoi elle tenait le plus, mais il le fallait...Il le fallait...

Elle ne pouvait plus être déchirée entre Satowa et cet autre clan...
Elle n'aurait jamais du se lier d'amitié avec eux.
Dès le moment où elle était rentrée dans leur forteresse, elle sut que c'était foutu.
Elle serait toujours déchirée entre Satowa et eux...
Et les Ithryns Luin...

L'elfe releva la tête.

' C'est l'histoire de Roméo et Juliette...sauf que Juliette, c'est moi, et Roméo, ce sont les Ithryns. ' pensa-t-elle amèrement.

Elle devait assuremment des explications plus amples aux Satowa.
Mais maintenant, elle n'en avait pas le courage. Elle sortit alors un bout du parchemin restant de sa lettre, et y griffona quelques vers d'un dramaturge célèbre en Sarwyen :

" Mon unique amour émane de mon unique haine !
Inconnu vu trop tôt et reconnu trop tard. Ô prodigieuse naissance de l'amour qu'il me faille aimer mon enemi exécré !
( W. Shakespeare ) Alquäloth."

Elle le chiffonna et le lança derrière elle.
Puisse-t-ils le trouver...et comprendre.

Elle se glissa parmi les ombres, et en devint une elle-même.

[ Coucou les Satowa ! J'ai pas pu résister à l'envie de poster un petit coup...et de vous fournir quelques mises au point.
Alors, déjà, j'ai pas l'intention d'avoir un autre clan de sitôt, pour le moment du moins. Peut-être après..., je verrai
Ensuite, je ne RPrais plus ici avant un bon moment, hormis pour terminer mon rp " le gros livre rouge..." Pour finir, quitter Satowa ne veut pas dire que je deviendrais absente, je viendrait toujours vous faire un petit coucou sur le t'chat ou parler sur des sujets non-rp. Alquäloth est censée aller séjourner un moment chez les Ithryns, ensuite, on verra pour la suite.
Gros bisous à tous sans exception ! ]

Le petit singe se réveilla. Il ne vit pas sa maîtresse. Luminus se dirigea vers un arbre et en arracha une banane. Il l'ouvrit à l'aide de sa bouche pour en savourer l'intérieur. Lorsqu'il eu finit, il se mit à la recherche d'Aravis. Il se déplaça d'un arbre à l'autre, fesant une pause pour regarder dans les alentours si la guerrière était dans le coin.

Puis, il crut apercevoir une personne s'agenouiller près du tronc d'un arbre, non loin du sien. Il se lança sur l'une des branches de cette arbre, discrètement. Luminus la reconnu sur le champ. Alquäloth semblait écrire quelque chose sur un bout de parchemin. Il la vit se lever, jeter le mot et partir, disparaissant dans l'ombre. Luminus fut tenter de la suivre, lorsqu'il vit Aravis, elle aussi à genoux. Il prit le bout de parchemin et se rendit près de sa maîtresse. Il remarqua qu'elle pleurait. Sa petite patte vint se poser sur le petit doigt d'Aravis. Lorsqu'elle le vit, elle fut heureuse de voir sa petite frimousse. Aravis lui caressa la tête.

"Tiens, qu'as-tu dans cette patte Lum ?"

Luminus lui remit le bout de parchemin qu'elle se mit à lire aussitôt. Lorsqu'elle eut fini de le lire, elle se leva sans rien dire et décida d'aller trouver Faucon pour lui remettre le message. Luminus vint s'installer sur l'épaule de sa maîtresse, ne voyant pas comment arrêter les larmes qui poursuivaient leur chemin sur les joues de la guerrière.

Faucon en route pour prévenir tonton du départ de sa consoeur, entendit derrière elle des petits bruits caractéristiques d'un petit être tout poilu. Luminus, le singe d'Aravis était le meilleur détecteur de personnes du coin. Aussi lorsqu'elle pris conscience de leur présence derrière, et qui plus est, d'être montrée du doigt par le singe, elle s'arrêta, pensant vaguement être concernée.

Aravis accéléra le pas pour la rejoindre.

" Bon jour à toi, Aravis, comment va... "

Faucon vit les yeux humides de l'elfe, sa main légèrement crispée sur une feuille de parchemin... Elle hocha la tête eut un sourire fin et triste.

"Tu es donc toi aussi passée à la taverne... Son départ va tous nous affecter, d'autant qu'il est si soudain! "

Elle écouta l'elfe lui raconter comment elle était entrée en possession du papier qu'elle tenait, le saisit puis le lu. Elle eut un hochement de sourcils, un autre, puis fit la grimace en essayant de déchiffrer le nom de l'auteur de la citation. Alqua avait eut le béguin pour un pk???? Une nouvelle version du syndrôme de Stockholm peut être... Elle secoua la tête. Qu'est ce qu'elle pouvait imaginer comme bêtises parfois! Ce lien d'amitié avec les Ithryn lui avait donc parut à tel point marginal... Elle regarda alternativement la feuille et Aravis, puis la lui rendit.

" Cela doit avoir un rapport avec les Ithryn... Viens avec moi si tu veux. On a un chef à prévenir, et ce sera plus agréable de rester ensemble... "

Aravis acquiesça.

"Je viens avec toi. Effectivement, ce ne sera pas la nouvelle la plus agréable à annoncer, mais se sera moins difficile à deux."

Les elfes se dirigèrent vers la demeure de Vétéran. Luminus tenta de leur arracher un sourire à l'aide de ses acrobaties. Malheureusement, les efforts du petit singe ne donnèrent pas de résultat cette fois-ci. Les larmes ne coulaient plus, mais la blessure était toujours présente dans leur coeur.

Vétéran qui avait décidé de se détacher un certain temps de ses responsabilités et de tous les aléas de la vie. Etait partie également, sans pour autant abandonner les siens et les ayant prévenus auparavant.

Il c'était retirer dans le massif montagneux bordant la plaine de Satowa, un ancien abri reculé, caché à l'abrupt d'un mur de roche lui servirait d'abris.

Le destin voulus qu'Aqualoth choisisse ce jour pour également annoncer son départ définitif du clan, départ des plus étonnant et mystérieux, qu'elle n'en avait parlé à personne.

Le vieux Centaure loin de tout cela à présent n'en su rien puisque Aravis et Faucon trouvèrent porte close ce matin là. L'annonce l'aurait bien entendu chagriner au plus haut point, un sentiment d'incompréhension et de colère mêlé l'aurait sans doute envahie. mais cette première réaction passée, il aurait trouver des raisons expliquant le départ d'une des plus anciennes Satowienne, et puis elle resterait toujours la fillette à son tonton...