Le feu de camp

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 15/11/2006

Aux portes du territoire des Satowa, de grandes plaines étendues dont la vue ne pouvait fixer les limites.

Avec certitude, ces terres devaient résonner de multiples sabots foulant le sol lors de leurs grands galops.

J’arrivais en premier, très à l’aise dans ces vastes paysages m’offrant une douce sensation de liberté.

C’est ici qu’ils avaient décidés qu’auraient lieu leur prochain rassemblement.

Tous unis autour d’un même rêve.

Ils ne porteront pas de bannières, leurs songes et leurs espoirs étant bien au dessus de tout cela.

J’entrepris d’allumer un premier feu, signe de ma présence, appelant ainsi mes compagnons de voyage, appelant ainsi les Satowa à se joindre à nous.

La force de ces rassemblements grandissait à furs et à mesures que leurs messages parvenaient aux oreilles de tout ceux dont l’âme ne pourrissait pas encore dans les cloaques des cités nauséabondes.

L’air était doux en cet endroit.

Je m’y sentais bien.

Une ambiance de paix et d’entente régnaient en ces lieux.

J’avais hâte que tous ici viennent partager leurs rêves, leurs démences, leurs forces tranquilles combattant la médiocrité.

En ce rassemblement

Point de manants

Juste un bon moment

Dédié aux âmes d’enfants.

Car dans nos verbes, la vérité

Dédiée aux âmes bien nées

Il ne faut pas la mériter

Car chez eux, elle est innée.

Rejoignez nos feux de camps

Ecoutez donc le rythme de nos chants

Et comme dans les contes d’antan

Croyez-y maintenant.

Bien plus que les flammes, c'est l'intuition que quelque chose se tramait qui avait guidé SYL EWAN aux frontières des territoires du clan.

Le jugement avait parlé et l'appel était plus fort que les trompettes des anges.

Le jeune devin s'approcha, il ressentait en lui comme un moment de solennité qu'il n'avait que rarement éprouvé.
Le campement ressemblait un peu à ceux autour desquels se réunissaient annuellement les centaures des cinq lignées oubliées. Retrouver une telle ambiance ici sur les terres de son clan d'adoption lui réchauffait le coeur. Il pensa à la musique, aux histoires que se racontaient les vieux, à l'alcool qui coulait à flot, aux rires des filles, à Faucon qui le rejoindrait peut-être ici...

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 15/11/2006

Une rencontre m’avait rendu un peu de ce que j’étais, refoulant la part de l’assassin dans des recoins à ne pas déranger, et je redevenais peu à peu, l’Arlequin au verbe d’appoint. Laissant, les armes au râtelier, c’est le sourire que je décidais d’arborer, et c’est avec lui que je rejoindrais le Baron dans cette petite visite courtoise.

Chemin faisant, j’avais passé la journée dans l’oisiveté la plus déconcertante, flânant à droite et un peu à gauche, grappillant quelques bouteilles aux arômes chatouilleux ; du vin, bien sur ! Ce breuvage des dieux, ce jus de raisins au ferment merveilleux, et dont nulle autre ne pouvait rivaliser avec ses mille terroirs.

Ivre un peu, sourire retrouvé, je pris quelques affaires, si peu, et finalement, seulement cette bouteille d’un cru si délicat. Et je me mis en route.

La nuit tombait et curieusement, des étoiles nouvelles scintillées plus que de jamais, ou bien, je ne les avais jamais remarquées. Le ciel pétillait de toute part, comme ce feu de camp qui crépite chaleureusement, un crépitement familier, un ciel d’étoiles amies, et je reconnus le Baron, ennemi ou ami, c’est selon.

*
* * *
*

Je m’installe prés du feu, un regard vers le Baron, pas besoin de mots inutiles, nous savons tous deux pourquoi nous sommes ici.
Le temps des affrontements d’ego se trouvent derrière nous, et ce soir, ici, devant ce feu qui illumine brillamment la nuit silencieuse, nous nous rassemblons. Et tous viendront, les armes ailleurs, l’âme pure et humble ici.

Je salue cet homme, le premier sans doute, à venir accueillir notre représentation.

Je sors ce vin que j’ai emporté, j’en bois une gorgée et fait passer la bouteille à Syl Ewan.

En regardant les flammes se chamailler, avant de s’envoler et de mourir dans l’immensité des cieux, je songe à ces temps passés, ces temps où l’arrogance n’avait comme égale que la fierté d’exister. Ces temps où les puissants n’étaient encore que des enfants bagarreurs, les mots de ces enfants plus inoffensifs que leurs coups, étaient sans la prétention de se contempler assis sur leur trône inachevé, trop haut portant pour leur qualité aussi pitoyable que leur discours de médiocrité.

Ils se sont placés si haut, que seule leur propre solitude accompagne leur égotisme affligeant.

Mais ici, rien de cela. Un feu de camp pour trône, nous buvons le même vin, et au même goulot.

Les convives tous trois regroupé autour du feu seul point lumineux dans la plaine semblait déjà être à l'aise. Cette nuit semblait particulière, de l'obscurité sombre aucune mauvaises ondes de semblant refluer, une douce brise invitait même à si aventurer.

SYL EWAN regardait de temps à autre toujours dans la même direction, on aurait dit qu'il y cherchait quelque chose, quand tout d'un coup il laissa échapper un petit cri de sérénité. Au loin, deux points scintillaient telle des étoiles dans la voix lactée, mais à y regarder de plus prêt les points vacillaient et se rapprochaient avec une étonnante rapidité. Le Baron, SYL EWAN et Arlequin se levèrent les yeux rivés sur cet étrange scintillement.

Progressivement deux silhouettes se dessinèrent sous le halo de lumière, il semblait que c'était deux cavaliers, mais leurs postures était étrange. L'harmonie de l'ensemble était trop parfaite, ce n'était pas des cavaliers mais deux centaures tenant une torche et se dirigeant bien vers le feu de camp. Ils semblaient glisser le long des vallons et collines qui jalonnait la grande vallée des Terres de Satowa ou des hordes de chevaux sauvages vivaient en totale paix et harmonie.

C'est bien une sensation d'harmonie qui régnait ce soir là dans la plaine, et le temps était au partage et au repos des braves de tous horizons qu'ils soient.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 18/11/2006

Il y a quelque chose de magique en ces terres... Une sorte de paix, un enchantement inexplicable. Je ne sais pas pourquoi, depuis que mes pas errants m'ont amenée dans cette vallée, j'ai l'impression que mon coeur a doublé de volume, et qu'il bat plus lentement, plus sereinement, même au long des galops effrénés que j'ai piqué pour le plaisir de sentir l'espace défiler comme l'éclair autour de moi. La vallée est si vaste, le sol uni et libre de tout obstacle. Fait pour l'ivresse d'une course sans fin...

La nuit est tombée depuis peu. Les étoiles s'allument. Et la lueur du feu a quelque chose d'obsédant, quelque chose comme un noeud de civilisation dans cette contrée sauvage et libre. Il m'attire, il m'agace, ce feu. Je m'en approche avec autant de répugnance et d'appréhension que de curiosité, et aussi, cette chose inexplicable qui me porte en avant, vers la lumière...

Trois silhouettes. L'une est immense, caractéristique, mélange étrange et unique de puissance au repos et d'intelligence inhumaine. La deuxième, je ne la connais pas. La troisième, je la connais trop bien. Evidemment. Peu importe où je vais, on dirait que mon destin le ramène toujours sur mon chemin, quelle que soit l'énergie que je mets à le fuir... Il me tourne le dos, mais c'est lui, sans aucun doute.

Tous, ils regardent dans la direction opposée à elle. Deux flammes mouvantes... Portées haut, trop haut pour des humains ou des elfes, trop vite pour des trolls ou des orcs. Deux centaures. Elle ne distingue pas encore leur corps, mais le rythme de leur avancée, elle le connaît, c'est le rythme qui palpite aussi dans son sang à elle...

Elle s'est avancée sans même y penser, captivée par les points lumineux et mouvants. Elle a émergé dans la lumière au côté du Baron. La chaleur du feu sur ses jambes a quelque chose de réconfortant... Comme le fait de se trouver à nouveau aux côtés de gens qu'elle connaît, même si ce réconfort se teinte d'amertume...

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 18/11/2006

Besoin d’air.
Besoin d’espace.
Besoin de liberté.

Fuite.

Quitter les villes.
Quitter la morosité.
Quitter ces meurtres sans raison.

Un feu au loin.

Un appel.
Un rassemblement.
La sagesse.

Union d’âmes sereine.

Un instant.
Je les rejoins.
La joie.

Une simple bouteille.

L’appel des étoiles
Communion d’esprit.
Energie.

Magie.

Nombre de messages : 98 Date d'inscription : 01/05/2006

Durant leur course, ils remarquaient que le groupe autour du feu s'agrandissait. Bavmorda, appelée d'urgence par Vété ce soir là n'avait même pas eu le temps d'oter son armure d'argent, la flamme de sa torche s'y reflétait, lui donnant un éclat semblable à ses yeux.

Ils arrivèrent ensemble devant ce feu qui semblait réunir les âmes pour des discussions encore mystérieuses. La hiérarchie aurait voulu qu'elle se tienne légèrement en retrait de son ainée, mais la fière guerrière étant ce qu'elle était, c'est tout à côté de lui qu'elle marchait pour rejoindre leur invités sur les terres d'argent.

N'ayant aperçu aucun signal de la part de SYL EWAN indiquant de danger, Vétéran Centaure chef de Satowa et ça sous-chef Bavmorda venaient d'arriver autour du feu de camps planté là en plein milieu de la plaine.

Bavmorda toujours aussi désinvolte dans son attitude ne semblait pas avoir remarqué à qui ils avaient affaire. Vétéran les glaives à la main barra la route à Bavmorda, le silence était pesant, SYL EWAN semblait douté dans son attitude, que devait-il faire...

Vous ?!? Ici...

Vétéran n'ayant jamais eut de contact personnel avec ces individus, savait pourtant très bien d'où ils venaient et connaissaient leurs actions passé. Il ne comprenait pas ce qui les avaient amenés ici, pour qu'elle raison le chef des Constellations et de la Mesnie Hellequin étaient-ils cote à cote.

Il était au courant que les Constellations depuis quelque temps envoyaient auprès de nombreux clans des messagers tel le fier Nadhir... Il pensait que cela se passerais ainsi pour Satowa, il attendait d'ailleurs sa venue à la cité.

Cette marque que le Baron et Arlequin faisaient à Satowa en venant en personne et en s'installant en terrain neutre et découvert, troublait fortement le Centaure...

Du haut de son arbre, Alquäloth entrevoyait des flammes rougeoyantes, plusieurs silhouettes sombres autour d'elles.

Forçant sur sa vue, elle en reconnut quelques unes, notamment Vétéran, épées au poing, Bavmorda et Syl Ewan. Mais à côté se trouvaient d'autres ombres...elle ne les avaient déjà vues que sous l'obscurité d'un bastion noir et impressionant : la forteresse de la Mesnie Hellequin.
Sa curiosité était maintenant piquée au vif. Trop pour pouvoir feindre de ne rien avoir vu de cette scène. Elle descendit de son mallorn, et se dirigea vers le feu de camp qui brillait au loin, dans la grande plaine Satowaienne.
La première silhouette dont l'elfe fut absolument sûre de reconnaître était une centaure à la robe immaculée...

- Boadicea ...? Et...Arlequin ?

Puis elle se tourna vers son chef en lui disant ces mots :

- Du calme, Vétéran...Si ses Hellequins sont ici, je pense qu'ils doivent avoir une très bonne raison d'y être, voyons plutôt ce qu'ils ont à nous dire avant de leur asséner bon nombre de coup de glaives...

Elle tourna son regard dans les prunelles sombres de Boadicea, le visag fermé à toutes émotions.

Tout en saluant à son tour l’homme d’un simple signe de tête, SYL EWAN prit négligemment la bouteille que lui tendait celui qui se faisait surnommer Arlequin et but une longue rasade.

Sur sa langue le goût du tanin mêlé à celui des épices les plus exotiques venait exciter ses sens.

Le jeune devin fut tenté de lire l’oracle des flammes pour en savoir plus sur ce qui poussait ces étrangers à venir jusqu’ici mais, préférant la surprise de la rencontre, retint son sortilège de pyromancie et se ravisa…

Machinalement, il réajusta sa boucle d’oreille et observa les premiers arrivés tour à tour. En dehors des membres de sa famille d’adoption et malgré le charisme indubitable des individus présents, il ne connaissait personne. Cet instant un peu hors du temps lui plaisait !...

A l’arrivée du vieux centaure grincheux et de la belle Bavmorda, il fit son habituel sourire goguenard et sans un mot, dans un geste presque de réconciliation entre les générations, il tendit la bouteille à son aîné sur la défensive afin que le rituel de convivialité puisse continuer à s’exercer.

Il remarqua Alquäloth à qui il lança un sourire amical. Faucon ne devrait pas tarder se dit-il.

Nombre de messages : 7 Localisation : loin ^^ Date d'inscription : 04/10/2006

Un peu plus loin dans la forêt, Killall se promenait sous les étoiles, regardant leur scintillement apaisant. Une lueur plus vive attira son attention à travers les branches, il s'approcha prudemment ne sachant à qui il avait à faire.

Lorsqu'il fut asser prés pour distinguer que bon nombre de ces personnes ne lui étaient pas inconnues, il s'avancea à son tour vers les flammes. Il n'avait aucune idée de se qu'il se passait si prés de la frontiére. L'humeur n'avait pas l'air d'être au combat mais il restait sur ses gardes, on ne sait jamais.

Apparemment l'un des visiteurs était Le Baron, il en avait déja entendu parler lors de ses voyages, en bien ou en mal. Il ne savait finalement pas grand chose de ce personnage, il était temps de s'en faire une idée par lui même. Quand à Arlequin, même s'il n'avait jamais rien appris à son sujet, il valait mieux se montrer prudent.

Ses amis quand à eux avaient des expressions partagées, certains semblaient calmes, d'autres aggressif ou encore surpris. Lui, il était simplement curieux et sur ses gardes. Il se contenta d'observer et d'attendre.

De retour depuis peu dans sa terre d'accueil après une visite amicale, l'elfe avait observé de loin un feu percer la nuit. Elle imaginait là-bas les flammes crépiter, déterminant à leurs ombres lesquels des siens s'en approchaient à défaut de les voir clairement. Le souvenir d'un brasier immense, de l'odeur de la mort, et des cris de souffrances mêlés à ceux, sauvages, d'êtres sans pitié l'étreignirent à ce spectacle.

Mais cela n'était qu'un feu de camps, où la paix et la tranquillité de tous devait être offerte sinon garantie... Chassant ses démons elle se dirigea vers la lumière qui virevoltait au gré des courants d'air, l'esprit ailleurs mais la curiosité aiguisée.

Parvenue finalement à cet étrange point de rassemblement, Faucon salua les membres de ce groupe hétéroclyte qu'ils formaient tous, s'attardant du regard sur chaque visage. Tout naturellement, elle se plaça aux côtés de Syl Ewan puis s'abîma quelques instants dans la contemplation des flammes.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 19/11/2006

L’arrivée d’Ombre et Lumière provoqua un refroidissement de l’atmosphère.

Son arrivée en un lieu n’était pas toujours accueillie avec les plus grandes effusions.

Les plus grands de ces terres avaient déjà dû subir ses vérités, celles qui blessaient, celles qu’ils n’aimaient pas entendre, celles qui vous laissaient des cicatrices.

Cette nuit pourtant, Ombre et Lumière se rendait en ces lieux l’âme en paix, son côté obscur apaisé

Enfants de Gaya, les Satowa respectaient la terre qu’ils foulaient de leurs sabots, ils lisaient au plus profond des astres, ils communiaient avec la nature, loin de l’obscurantisme des cités.

Pour cela et uniquement pour cela, Ombre et lumière joindrait ses pas à la danse des cœurs, sa voix se marierait aux chants de nuit, sa magie se ferait douce.

Ombre et Lumière salua respectueusement les participants déjà présents et s’accroupi fort près des braises dans une communion avec le feu.

Magie de la nuit,

Puissance des éléments,

Akasha, Tejas, Apas, Prithivi, Waju,

Ici réunis,

Extase magique,

Puissance du rêve,

Nous prenons forme.

Caroline errait dans la forêt, cherchant son mari qu'elle devait rejoindre. Appercevant au loin des flammes, elle s'approcha du feu, pensant trouver Fernael assis, le regard perdu dans les étoiles auprès d'un feu comme à son habitude.
Néanmoins de nombreuses silhouettes se découpaient dans la nuit noire, les flammes les éclairant d'une inquiétante lueur. Quelqu'un rejoignit le groupe déjà formé et après avoir prononcé quelques paroles, l'atmosphère déjà pesante paru s'alourdir encore. S'appochant encore un peu plus près, elle vit son chef les glaives au poings et ses amis apparament très tendus. Les causes de leur réserve étaient assis près du feu. Elle en reconnu quelqes-uns. Arlequin et Le baron dont elle avait déjà entendu parler et Boadicea qu'elle avait rencontré quelques temps auparavant, rencontre qui s'était révélée fatale. Le souvenirs de ce tragique instant étant encore présent dans sa mémoire, elle s'entoura instinctivement d'un bouclier magique puis décida de les rejoindre, ses dons de prêtresse pourrait leurs être utiles au cas où...

Elle se plaça donc légèrement en retrait, derrière son chef et son amie Alqualoth.

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 15/11/2006

Comme à chaque fois, je laisse le passé loin derrière moi.

Chaque étape supplémentaire est comme un nouveau rocher à remonter sur la pente.
Sisyphe? Peut-être.
Chaque pas en plus est un renouveau, un recommencement de ma tâche.

Ou vais-je maintenant?

Un ciel étoilé, une plaine sans fin, mes compagnons de voyage.

Là, c'est évidemment par là que je dois aller.

J'égrenne les pas qui me mènent à ma prochaine destination.

Satowa.

Les étoiles ont décidé que je n'y arriverai pas tout de suite.

Un feu de camp, là-bas, souvenir du campement des Constellations que j'ai laissé depuis longtemps déjà.

De l'animation apparemment, du monde...

Je m'approche.

Du très beau monde, me reprend-je.

Des Constellations, voilà comment je me retrouve ici. Je souris à ce morceau de foyer loin de chez nous.
Mais pourquoi sont-ils ici? La guerre?

Non. pas la guerre: la paix, la sérénité.

Des Hellequins aussi. Quel côté du masque ont-ils aujourd'hui? le triste, ou le souriant? Leurs yeux reflètent les braises, mais sans méchanceté gratuite. C'est la chaleur du feu de camp, c'est le monde des saltimbanque qui brille dans leur regard.

Des centaures, fiers, puissants, sages. Satowa.
Ainsi mon chemin s'arrête-t-il ici? Je ne sais pas.

Au loin, ma silhouette était solenelle. J'avais une mission. Message des étoiles.
Je me rapproche, et c'est la silhouette du jeune félys chapardeur, joueur et jongleur qui s'affirme.

Je crois lire quelque chose dans les yeux de ce Centaure-là, à mon arrivée. Quelque chose que j'ai déjà vu au long de ma mission.

Ici, je ne serais pas le messager, mais peut-être que le message sera tout de même transmis.

Je les rejoins, autour du feu, m'immisçant dans le cercle, comme si j'en avais toujours fait partie. J'attrape la bouteille au passage, en boit une gorgée, et la passe à ma voisine.

Je souris.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 18/11/2006

Doucement je m’étais rapproché de mon frère, Ombre et Lumière, détachant mes yeux qui s’étaient posés sur la fière silhouette de Nadhir, ce jeune Felys au destin et à l’avenir si particulier.

Je lui chuchotai à l’oreille :

Ombre, touts les éléments ne semblent pas réunis. Les flammes n’ont pas répondus à l’appel.

J’élevai ensuite la voix pour que tous m’entende.

Baron, mon père, la nuit poursuit sa route.

Bientôt les lumières du jour masqueront la magnificence des étoiles.

Délivre ton message.

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 03/12/2006

J’ai entendu l’appel du camp, j’ai pu ressentir la chaleur du feu montant de milles braises vers les cieux. Tous sont là autour de celui-ci à boire, à s’amuser afin de changer nos existences ne fut ce qu’une seule soirée.
Jamais auparavant je ne m’étais aventuré en territoire des Satowa, j’étais agréablement surpris par ces terres, la route depuis la forteresse des Enfers était longue mais je n'étais pas décu du spectacle qui s'offrait à mes yeux.
Je m’approche du groupe, le visage caché par ma cape noir, j’en reconnais beaucoup, des personnes que j’apprécie que ça soit des ombres, des constellations ou encore de la Mesnie.

Je pris une bouteille pleine qui se trouvait par terre, la fixa un moment ; un léger sourire se laisse apparaître sur mon visage.

"Pourquoi pas…"

J’avais bien besoin de me changer les idées et il faut dire qu’il était difficile de résister à l’appel de ce groupe unis dans la bonne humeur, riant, buvant dans une ambiance paisible et pleine d’enthousiasme.
Tout ça n’était vraiment pas mon genre, ça n’était pas moi.
Mais pourquoi ne pas faire une petite exception ne serait ce qu’une seule nuit…

Plus la nuit s'avançait, plus le nombre d'étrangers grandissait, des rires fusaient, des rumeurs de conversations, des bruits de bouteilles débouchées, de bière et d'hydromel, de liqueur de toutes sortes avalées à grand bruit...

" Délivre ton message. "

Voilà qu'une femme se mettait à parler. Alquäloth décida qu'ils n'avaient pas l'intention de leur faire du mal. Elle s'assit prudemment parmi le grand cercle autour du feu, se retourna, et décocha en sourire encourageant à Caroline, et un autre, plus timide, en coin, à Boadicea dont la robe immaculée semblait luire dans le nuit, elle qui avait accueilli si chaleureusement l'elfe lorsqu'elle s'était rendu à la Cité des Hellequins, et dont elle en était partie prématuremment et à regret.
Un tonnelet rempli de ce qui ressemblait à de la bière forte était posé à côté d'elle. Elle saisit une chope posée à côté, prévue à cet effet puis la rempli jusqu'au bord.
Elle porta la mousse à ses lèvres, l'aspira, puis avala une lampée de liquide chaud.

Elle se dit en elle-même :

- "Eh bien oui, délivre donc ton message, LeBaron...Nous l'attendons avec impatience."

Ils étaient en pleine discution en l'Ambasade, heureux déchanger les idées du comment bien mener son clan et d'autes sujets diplomatiques. Ils ressentaient toujours un réel plaisir à se voir, boire et casser la croute ensemble. Bellle Rousse lui avait rendu visite pour lui annoncer les changements au sein de son clan.

Cela faisait quelques heures de passées lorsque le troll, messager des nouveaux arrivants frappa à la porte, toujours aussi peut coutrois qu'à son habitude.

Vétéran se leva pour aller écouter ce que ce dernier annoncait. Comme à son habitude, il s'excusa auprès de son hôte, de devoir la laisser seule quelques instants. Belle Rousse n'en faisait guère esclandre. Elle connaissait les charges que les épaules d'un chef se devait d'accomplir. Elle pensait déjà reprendre le livre de la bibliothèque de Satowa, là où elle l'avait laisser à sa dernière visite.

Mais elle entendit quelques bribes du messager: "Le Baron... la Mesnie...Arlequin.... aux frontières...."

Le grand centaure n'invita point son alliée à le joindre, et celle-ci l'accepta.

Belle Rousse sortit de son sac de voyage sa longue cape noir. La passa sur ses épaules et la capuche sur la tête. Elle attendit quelques secondes, et sortit de l'édifice.

Les pas de sabots de Vétéran Centaure résonnaient sur les pavés de la ville , et la belle n'eut point de mal à les suivres de loin. Une fois dans la forêt, ce sont les traces et les dicsutions des Satowa qui lui permirent de ne point se perdre.

Elle se doutait qu'elle ne pourrait point berner comme ça son grand ami... ni les invités présents à cette étrange manifestation.

Mais elle ne se montrerait pas, respectant le retrait que sa position lui ordonnait.

Nul n'aurait à la découvrir..... chacun présent était assez évolué, fort, ou grand sorcier que pour la savoir présente.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 19/11/2006

Aioros, seigneur des enfers les avait rejoints bientôt suivi d’autres.

La magie du feu indiquait à Ombre et Lumière la présence de la nouvelle gardienne des Ehlonnas.

Les flammes du feu se mirent à rougir de plus belle.

L’élément manquant était présent pour que la magie prenne son envol et qu’en un dernier sabbat, nous honorions les éléments et le verbe, magie maitresse, qui nous permettait de les décrire et qui leur donnait vie.

Baron, roi des constellations, élément air
Aioros, Seigneur des enfers, élément feu
Vétéran Centaure, guide des Satowa, élément terre
Arlequin, Maître fou des Hellequins, élément eau

Vous tous, Mes frères et sœurs des étoiles, mes amis et ennemis de tout les clans ici présent, que nos libertés nous unissent en ces quelques heures de nuit qui nous restent.

Loin des horreurs inutiles des guerres qui se préparent mais auxquelles nous participerons, que la beauté des mots embrase ces flammes et que nos rêves prennent avec eux leurs envols

L'expérience et le caractère parfois bourru du Vétéran commençaient à avoir raison de la situation. De nombreuses autres personnes de renom c'étaient ralliés autour du feu de camps et malgré les insistances de certains Le Baron restait silencieux.

Pourquoi ne délivrait-il pas son message, pour beaucoup tant de mystères et de palabres auraient été prises pour une offense. Vétéran ayant suffisamment usé de son "talent de patience" en tant que chef de Satowa, pris de nouveaux la parole sur un ton plus impératif cette fois-ci.

Je pense qu'il serait bon que vous nous expliquiez votre présence ici grand chef des Constellations, car je vois en vous l'organisateur de tout cela. Je pense qu'Arlequin et maintenant Aioros sont là pour appuyer vos dirent...

Vétéran baissa doucement ses armes sans pour autant les rangers dans leurs fourreaux le long de ses flancs. Il reprit :

Je suis, ainsi que tout Satowa tout ouie, mais il ne faut pas croire que votre "notoriété" sur les Terres de SarWyen vous donne ici le droit, je dirais le privilège d'attendre de nous de vous accueillir les bras ouverts. Vous avez toute notre estime et attention sachez en faire bon usage...

Vétéran planta l'un de ses glaives devant lui dans le sol herbeux de la plaine et saisie dans son sac une bouteille qu'il déboucha avec sa bouche. Il cracha le bouchon dans les flammes virevoltantes du braisier, qui pris une couleur légèrement bleutée et une longue flamme monta, tel une langue vers le ciel constellé. Il pris une bonne rasade, le visage légèrement fermé sous la vigueur du breuvage, il regarda Le Baron et lui lança la bouteille pour le faire réagir et lui montrer que lui aussi était là pour partager autour de ce feu de camps impromptu.

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 11/12/2006

Myky avait entendue l'appel du seigneur des constellations depuis quelques lunes déjà mais elle avait quelques mal a trouver le feu de camp...

Elle arriva enfin la nuit était sombre et le feu crépitait réchauffant tout ceux qui c'était rassemblés autour de celui ci...

Elle inclina la tête en signe de respect devant Vétéran centaure qu'elle connaissait assez bien pour avoir quelques fois combattu a ses cotés.... Ainsi que les Satowa présents...

Elle se tourna ensuite vers Arlequin qui semblait reprendre quelques couleurs et ce sourire qui lui allait temps autrefois et inclina la tête légèrement devant lui et Boadicea...

Toujours sans un mot elle salua les constellations présente avant d'arrivée devant Aioros, ses lèvres dessinèrent un léger sourire, elle ne le quittait pas du regard et inclina respectueusement la tête devant le seigneur des enfers...

Elle finit son chemin par rejoindre le Baron posa la main sur son épaule et lui murmura quelques mots a l'oreille...

-Désolé du retard mon roi... Maintenant je suis la ... raconte leur ton rêve...

Puis se tournant vers l'assemblée...

-Bonsoir a tous...

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 15/11/2006

La princesse des Ombres et Reine des Constellations venait d’arriver me rejoignant pour mon plus grand plaisir.

Enfin, ils étaient tous présents.

Tous ceux dont l’amour, l’amitié, l’admiration et le respect que je leur portais me rendaient plus fort.

J’observais tout les convives réunis ce soir autour de ce feu improvisé.

Ma joie était grande de voir en ce lieu, sans raison apparente, de dignes représentants des Hellequins, Enfers, Ombres, Constellations et même la nouvelle cheffe des Elhonnas, restée quelque peu à l’écart.

Tous se tenaient sereins autour des Satowas, quelque peu intrigué voir inquiets ou méfiants de cette présence sur leurs terres.

L’impatience semblait grandir parmi eux.

Pourtant ces moments étaient doux à mes yeux.

La chaleur des flammes dansantes, la même qui régnait au sein des cœurs de bien des présents autour de ce feu.

La voute étoilée que je pouvais observer, silencieusement, des heures durant, me rappelant à chaque instant l’insignifiance de notre existence sur ces terres et la futilité des choses.

Les vastes étendues des terres où galopaient si souvent les centaures.

Ils attendaient de moi un message, une raison de notre venue parmi eux, une raison à cette intrusion singulière dans la monotonie qui avait envahit les terres argentées.

Mais quel plus beau message à donner que le simple plaisir de se réunir aux abords d’un feu de bois, d’humer son odeur, de gouter à la magie des éléments ici réunit, de partager ensemble tels d’éternels enfants le plaisir du grand air, de la liberté, de la communion d’esprits, de l’échange à même le goulot de l’une ou l’autre de ces divines boissons qui vous échauffent l’âme.

Vétéran Centaure, Nobles Satowas, ce soir ce ne sont pas les Constellations qui se présentent devant vous, ni Ombres ni Hellequins ni enfers mais un regroupement d’êtres réunit autour de la même quête, du même espoir ou peut être du même désespoir…

Les villes sont aujourd’hui désertes.

On ne rencontre plus âmes qui vivent sur nos chemins de campagne.

L’imagination des conteurs s’est tarie.

Les saltimbanques ont quittés ces terres pour parcourir des cieux plus enchanteurs.

Des légendes disparaissent chaque jour.

Nous tous ici présent avons entamés un chemin de croix ou peut être un chemin de joie.

Tels des pèlerins nous parcourons ces terres en quête d’échanges.

Chaque étape est différentes et l’issue toujours inconnue…

Enfin, Le Baron se décida à prendre la parole, rien de très solennelle ou même de crucial. Cependant les mots prononcés par le noble représentant des Constellations résonnaient dans l'esprit et le cœur de vieux Centaure.

Lui aussi avait déjà vécu de nombres passage agité, emplie de doute depuis la création de Satowa. Toutefois, il est vrai que le vent de la désillusion souffle sur toutes les Terres Argentées, que ce soit au sein des plus grandes forces que dans les plus petits regroupements.

Vétéran au travers de ces nombreuses actions et échanges avec des personnes de tous horizons avait bien senti ce malaise s'installer depuis quelques mois. Il en avait abouti à un recentrage de tout Satowa, un remaniement avait été incontournable, mais les choses semblaient toujours comme figées, l'élan des débuts, la fougue de la découverte n'était plus là, ne restait plus que la lascivité et le l'incertitude.

Tu dis vrai Baron, nous ne sommes pas épargnés par ce malaise qui semble enlacer tout être vivant et doucement pénétrer dans les corps et esprits de chacun, vieux ou jeune, bon ou mauvais...

Nous tenons bon et ce n'es pas cette tempête qui aura raison du navire Satowa, mais il est dur pour moi de tenir la barre...

Le Vétéran se retourna et regarda toutes les personnes rassemblées autour du feu, ce tableau aurait été inimaginable il y a encore quelques temps. Mais en cette nuit, cela semblait possible voir "normal", Satowa a toujours et sera toujours une terre d'accueille et de paix ou il est bon à tout à chacun de venir se reposer, se ressourcer.

Parlons donc tous en cet instant, autour de ce feu unificateur et symbole de partage, de nos incertitudes, de nos désirs, de nos projets...

Le Vétéran baissa enfin sa garde et s'installa confortablement, exposant tout son flanc à la chaleur profonde du brasier.